dimanche 30 novembre 2008

Mon dernier dimanche !

Pour ceux qui l'ignorent, je suis bon, mais surtout je vends des DVD dans une zone piétonne, ce qui signifie, en période de fêtes, qu'à partir de demain matin et ce, pendant 27 jours, que le jour du seigneur n'existera plus. Je ne pourrais plus telle une Laura Ingalls mettre ma jolie robe bleu ciel à pois blancs et me diriger en famille et en charrette vers mon hobby préféré : la messe du révérend Alden. Dur ! Surtout que, même si ma luxembourgeoise de mère ne s'est pas sacrifiée comme Caro en me confectionnant cette robe du seigneur à défaut de n'avoir utilisé le tissu pour sa propre pomme et ainsi se faire mousser comme prévu en montrant à madame Olson que, non, nous n'étions pas que des paysans, ma mère à moi, elle, fait des plats le dimanche, des petits plats. Durant 27 jours et 3 dimanches, j'emporterai donc au travail. Après tout, comme Laura, Marie et Carrie, je peux avoir un Easpak en cuivre et y introduire la quiche dominicale de ma chère et tendre maman.
Ces dimanches seront sympas, l'ambiance de Noël, la neige, le fric mais quand même le froid, les non grasses matinées et surtout ces gens qui ne passeront pas l'hiver et qui viennent une dernière fois propager leur odeur de vieillesse et commander "Ben Hur" ou autre "Laurel et Hardy" m'exaspèrent ! Ils ne peuvent pas être nostalgiques du Club Dorothée comme tout le monde ?
Je l'avoue, j'exagère, il y'a pire. Après 10 jours dans la vie active, je suis heureux, non pas d'avoir reçu comme les trois walnutgroviennes, un penny de Noel, mais parce qu'après une bien forte concurrence, j'ai trouvé les clients, mes clients, pour tout dire, MES clientes, celles dont on peut humer l'odeur de chatte mal lavée bien avant qu'elles ne viennent remuer lourdement leur chevelure épaisse et pelliculaire au dessus de ma caisse, elle-même réfractaire. Je suppose que ceux qui, comme moi, travaillent dans ce secteur savent que cette espèce de client n'achète jamais mais souhaite absolument connaitre tous les renseignements possibles sur le moindre pin's présent dans la boutique. En plus de cette lourdeur, s'ajoute pour moi, comme j'ai toujours beaucoup de chance, le physique ingrat, mais attention, ingrat sa mère hein, pas ingrat juste de ci ou ça, ingrat de la gueule au cul en passant par l'ensemble. Comme énoncé plus haut, mon boulet quotidien est un binôme. L’une serait, pour visualisation, la fusion entre le Portugal et l’autisme, quand à la seconde, elle ressemble comme deux gouttes d’eau à Mirtel Urkel, option angora. Je pense qu’elles sont, en réalité, des fakes de gens, elles ne sont que deux poils pubiens déguisés en non-clientes.
Pour l’heure, c’est dimanche, je suis libre donc heureux et positif, je vais préparer ma javel pour demain et en attendant jouer du violon niais, inutile et heureux.
Bons dimanches !

vendredi 28 novembre 2008

Big bang Sniv ?


J'ai 25 ans, j'ai un gros pouce bien trop large, je voudrais pouvoir exécuter un kamehameha très prochainement, j'aime le Nutella plus que de raison, j'ai 3 chiots depuis que mon ancien a décidé d'aller vivre dans une ferme. Comme beaucoup, je suis accro aux séries télé et aimerais vivement zoner avec Will tippin, Anyanka, Tony Almeida, Barney Stinson et autre Bree Vanderkamp. Malgré le potentiel révolutionnaire de mon esprit, en ce vendredi 28 novembre 2008, je me suis rendu compte que ce qu'il manquait à ma vie était un blog. Tout d'abord parce que je suis encore jeune et que j'ai donc tout autant le droit que tous les blaireaux du net d'être inutile, futile, nombriliste et mytho. Ensuite, il est bon à savoir que je suis un malade mental du souvenir. Je n'en suis qu'aux premières lignes et j'ai déjà envie d'être nostalgique du début de mon blog.


On en est pas encore là, alors pour l'heure, Big Bang Sniv, ça, ça commence ! ^^