samedi 14 mars 2009

Backstreet's back, alright !


Plus important que la crise économique, mes cheveux ne tiennent plus "en bordel", je me retrouve donc avec la coupe de Nick Carter (voir Aaron). En 96, summum de la classe. Dans mon collège il fallait être le mélange d'un MN8, de Kurt Cobain, Coolio et de Nick Carter. Aujourd'hui, ces look font moins fureur et pourtant une partie d'entre eux existe sur ma blanche tête ! Je developperais volontier davantage mais un Oompa lumpa est présent à ma caisse pour acheter une taille et accesoirement "La panthère rose" ! Je file au Dance machine 12 et vous embrasse !


dimanche 8 mars 2009

Les baltringues servent leur soupe !

Vendredi soir était diffusé sur la une, « Les enfoirés font leur cinéma ». 20 ans après les salopettes alcooliques de Coluche, effectivement, leur intitulé est devenu un euphémisme.

Je n’ai vu qu’une partie, je ne peux donc vomir qu’une partie de mon estomac, mais tout de même, avec entrain. Cette année, comme à l’accoutumée, l’émission donne l’occasion de revoir des individus qui ne vendent plus de disques depuis 19 ans et demi, comme Lââm, Liane Foly, MC Solaar, Julie Zenatti, Patrick Fiori, Nolwenn Leroy et autre Maurane. Mélangé à ce retour gagnant collectif, il fallait subir Christophe Maé et l’animalerie hurlante de sa voix insupportable. On nous a bien sûr servi l’humour "pseudo simplet" de Jean-Jacques Goldman à toutes les sauces, sans oublier le punch de Renan Luce et la colonne vertébrale de Christophe Willem. La frange d’Alizée a eu le droit de chanter en live avec sa copine Lorie. Leurs grands-mères respectives avaient, pour le coup, sorti le caméscope pour capter cette première mondiale ! Le reste du public avait les oreilles en sang !

Cette année, il est bon à savoir que les pauvres qui ne mangent pas, mangeront encore un peu moins, étant donné que le budget costumes a coûté un million de dollars, sans parler des décors et des accessoires. Heureusement, Zazie, 58 ans court toujours pieds nus dans Bercy pour montrer son côté bohème. Quelques euros de gagnés. Ah non, il fallait habiller Hélène Ségara ! Une chance, Chimène Badi n’était pas de la fête cette année, elle cherche une peau !

Ce qui est drôle avec cette secte, c’est que les artistes deviennent généreux avec le succès. Cette année, les Chtis, Ribéri et les animaux de Maé s’occupent de la misère. Ophélie Winter ou Patrick Sébastien , par contre, ne peuvent plus distribuer de soupe musicale depuis que leur image est devenue une bouche surdimensionnée ou un homme en mousse ! Heureusement, Catherine Lara qui lèche les couilles de Goldmann et les tétons de Line Renaud restera toujours avec un pied lesbien dans le Show biz de TF1 !

Les gens qui écoutent les beuglements détestables de Garou à longueur de journée entre deux émissions intellectuelles de Daniela Lumbroso doivent me trouver un peu dur avec ce gratin indigeste, alors, je l’avoue, j’ai un peu aimé une chanson. Si ! Elle réunissait 4 personnes que j’apprécie : Bénabar, Raphaël (venu avec des yeux qui sentaient tout de même la bonne douzaine de pintes), Claire Keim (qui est toujours dans mon cœur depuis qu’elle fut l’adolescente capricieuse Cordélia Volvani dans « Les yeux (aveugles) d’Hélène » en 95) et Jenifer parce qu’elle est belle et fait oublier cette trop petite Joséphine mon cul ! Tous les quatre ont interprété une chanson inconnue dans des costumes qui priveront les enfants d’une bonne souplette l’hiver prochain, mais ça évitait à Nolwenn et sa bosse de parader, godemichet au cul. Ca évitait à Zenatti d’exister, à Fiori d’avoir un piercing et à Palmade de croire qu’il avait une voix !

Même Michelle Laroque, pourtant parfaite, n’était pas drôle. Niveau drôlerie, ce qui l’était pas mal, c’est l’apparition de Laurence Ferrari et de son nouveau cou dans l’émission reportage qui suivait la spéciale Maé 20h50. La trop blonde m’a, en effet, amusé, elle portait un collier à raz du cou, mais ce cou est nouveau, on dirait celui de Gaston dans « La belle et la bête ». J’ai vraiment eu une angoisse qu’il n’explose dans les seins de Claire Chazal présente à ses côtés et ruinant ainsi le contrat de cette dernière avec Voici.

Pour conclure, je dirais qu’on en viendrait presque à regretter les débuts des Enfoirés, ils étaient deux et demi, ils étaient heureux. D’accord, il y avait les pantalons suants de cuir de Johnny et les tics de Véronique Sanson, mais, tout de même, ils étaient positifs, se droguaient ensemble, c’était un peu bien !
Nous sommes bien loin de Vanessa Paradis offrant un sublime « Mistral gagnant » au public et j’affirme haut et fort que Dorothée et Bernard Minet interprétant « Il faut chanter » au Club Dorothée, étaient bien moins pompeux, dégoulinant d’hypocrisie et d’artifices !
Découpons Christophe Maé et donnons-le à bouffer aux Musclés !