mercredi 31 décembre 2008

2008 - FIN !

Dans une heure, la dernière soirée de l’année 2008 aura lieu. Cette année, les festivités se déroulent dans ma nouvelle maison. 7 copains autours d’une raclette. La table est mise, les salades sont préparées, une légère déco de circonstance a été mise en place et ma tendre et chère galette des rois me fait déjà de l’œil.
Rentré du travail il y’a une heure, les yeux fatigués dû à la veille ou le visionnage de Meadowlands m’emporta jusqu’à l’épilogue conclu à 2 heures du matin, il me reste un peu de temps pour cette question de la plus haute importance : Est-ce que j’aime fêter la nouvelle année ?
De l’enfance, il ne me reste que très peu de souvenirs de ces prétendues fêtes. Je me rappelle surtout de celles passées chez ma grand-mère maternelle à suivre les aventures prime time de Dorothée. Celle-ci recevait pour l’occasion Ray Charles, Chuck Berry, Percy Sledge, Mungo Jerry… pour chanter avec elle les standards de nos parents. On avait bien sûr droit aussi aux vedettes francophone comme Hugues Aufray et ses cheveux, Dave et ses toujours cheveux, Sylvie Vartan et ses yeux, Antoine et sa tête, Adamo et sa neige etc etc… Bien sûr, il en fallait aussi pour le public ado que nous étions ainsi Hélène d’Hélène et les garçons, Christophe Rippert des années facs et Babsi de Salut les Musclés avaient rendez-vous au Carlos Bar avec Nana Mouskouri et les Scorpions. Entre une chanson de Lagaf et un sketch de Karen encore Cheryl mais déjà plus Hugo délires, Dorothée me chantait son 2394 et il ne m’en fallait pas plus ! De 11 heures à minuit, je devais courir dans la rue avec des pétards et des bidules qui pétillent. Une fois sous la couette, je me repassais le « Dorothée rock’N roll Show » pouvant accélérer les chansons de Mallaury Nataf venue exceptionnellement habillée pour me délecter des « Si j’ai menti » de mon idole. Le bouquet final sur mes VHS de 4 heures étaient le visionnage de l’après minuit puisque Bernard Montiel présentait alors, à défaut de pouvoir se mettre en jupe avec les voix off détestables de Vidéos gag naze, les filles du lido. Nous sommes en période de fêtes donc j’arrête ici la narration de ce qu’il se passait alors sous la couette de nouvel an.
Quelques 31 décembre plus tard, alors que Dorothée n’était plus à la télé et que donc David Hasselhoff n’avait plus d’invitations en France mais uniquement une veste clignotante en souvenir de la chute du mur et de sa carrière, alors que je ne pouvais plus dormir avec ma grand-mère et encore moins mettre mes t-shirt Waikiki, est arrivé le temps des sorties sans les parents. J’ai dû faire ma première fucking Saint Sylvestre indépendante chez mon copain David dont les parents boulangers n’étaient pas là. Notre programme de fous furieux était de trainer avec des filles qui mettaient du rouge à lèvres noir et qui comme nous, se réveillaient au son de « Come as you are ». Entre deux moments rebelles crachages de pipasol, nous n’oublions pas de nous échanger les dernières cartes postales des Spice girls bien sûr. Aujourd’hui, nous pouvons l’avouer, Kurt côtoyait grave Mel C dans nos discussions. Nous avons donc dû fumer une cigarette, traîner sur la place du village, certaines dont nous tairons le nom semblaient déjà disposées à devenir de bonnes putes et la soirée s’est finie par le visionnage en groupe de Simetiere dont le chat qui d’après mes souvenirs, ferait passer le Salem de Sabrina l’apprenti menton pour le roi de la marionnette, a tout de même réussi à faire sursauter nos petits culs de pré-pubères 98 !
Les meilleurs 31 ont été, sans conteste, ceux des années lycée. Que ce soit à 5 dans une chambre laissant libre cours aux cheveux trop longs et aux chorégraphies homosexuelles aux premières sorties en boite de nuit pas du tout hype mais carrément jouissive de liberté et d’insouciance en passant par les amitiés de l’enfance qui refont surface et qui organisent avec moi des nuits dans la neige ou des fêtes mémorables de 1002 personnes qui pensent avec leurs baggy et qui passent nouvel an dans le dernier clip d’Offspring.
Depuis quelques années, Nouvel an est toujours cool car contrairement à ce qu’Hartley Cœurs à vifs a voulu nous faire croire, les amitiés durent, même quand on arrête les piercings et le graffiti, on se retrouve toujours, certaines années avec les uns, les suivantes avec d’autres, mais les petites bonnes soirées à chanter Goldorak et à mourir dans du fromage à raclette existent toujours.
Comme pour Noël, finir le taf 3 minutes avant le début del'évenement me donne toujours l’envie de rejoindre Allan Parish dans son jeu, mais comme les gueules qui vont sonner à la porte sont toutes sexuellement envisageables, allez va, bonne année gros !

jeudi 25 décembre 2008

Joyeux Noël Félix !



Comme le rappelle bien trop (feu ?) Tino Rossi sur toutes les radios depuis quelques jours, c’est Noël, alors, sans détours : qu’il soit joyeux pour vous !
De mon côté, il est bien fini et s’est résumé aux 18 personnes m’entourant bouches pleines au repas délicieusement rendu par ma mère hier soir. Rentré du travail à 17 heures, préparation active durant les deux heures trente qui ont suivi, et nous y étions, j’avais mes gros pieds aux néanmoins, toujours sublimes baskets Adidas multicolores en plein dedans. Pas même le temps de se changer ou de se poser, les invités et les autres étaient là. Premier Noël dans cette nouvelle maison, la table était grande et belle, les cadeaux sponsorisés par MDM et surtout le repas, exquis. Ma mère qui cuisine toujours comme si la moitié du pays haut était attendue après un jeûne d’un demi-siècle avait mis le petit Luxembourg dans le grand. Nous avons donc eu droit à 3 mises en bouche sans compter les apéritifs allant du potage, puis à l’entrée froide de fois gras, saumon, huitres et autres charcuteries pour conclure par des bouchers à la reine. Conclure la première partie du repas avant d’annoncer le plat de résistance ou d’achèvement à la hache au choix : Rôti de veau et/ou dinde aux marrons. Parfaitement « et/ou », elle préfère !

Un haricot coincé dans ma dent sans plomb, est arrive mon moment préféré du monde, la distribution des cadeaux. En 91, j’avais adoré recevoir, non pas mon grand oncle Ernie, heureusement parti depuis dans une ferme avec ses lunettes triple foyer pour vue pédophiliene mais « Qui est-ce ? Un jeu MB », et bien, en 2008, j’ai adoré recevoir « L'étrange Noël de Monsieur Jack - Edition collector Cercueil + figurine ». Les bonnes surprises ont été totales puisque, bon nombre de mes personnages préférés étaient présents sous ce sapin bien plus haut qu’un Harry Anderson. Il y avait un peu de Sangoku avec son nouveau jeu sur D.S, le capitaine Monkey, Kyle-nombril, Carolyn Bigsby, Ester Sue, Maxxie Oliver, Hank Moody, Esteban-collector et même Bugs Bunny. La révélation sera venue de ma grand-mère, puisque, non contente de désormais avancer à l’aide d’une cane, cette année, ne m’a pas offert l’équivalent du premier déchet atomique tiré au sort dans une poubelle généreuse et nucléaire. Pour mémoire et/ou pour ceux qui me trouveraient matérialiste et/ou odieux dans mon genre, je rappelle qu’à son palmarès, nous avons cumulé sur ces dernières année le dictionnaire de la maladie, un gant de toilette vert-bouteille et surtout, ce qui lui a valu sa réputation de mère Noël des Balkans : un coupe ongles !?! J’espère donc avoir convaincu les plus récalcitrants d’entre vous. 2008 aura donc servi à ma nouvelle grand-mère de m’offrir un parfum. J’étais d’ailleurs heureux de la voir, elle et ses yeux rouges, en forme, après ses périples de jambe de vieux devenue bleue le mois dernier.
En dehors des cadeaux, du délicieux confis au thym et de mes voisins de table, j’ai particulièrement aimé l’ouverture de la surprise faite à la mémé, la susdite, un lecteur DVD. Je suppose vu ses expressions qu’elle a pris l’objet pour une bouillote nouvelle génération mais après tout, chacun sa croix et chacun son doudou !
En conclusion, Noël, une fois dans l’année ça va, même si assister aux visages qui deviennent écarlates par la magie du seigneur et surtout du pinard me donne toujours l’envie de très vite retourner sous ma couette, festoyer Noël avec Kevin Mcallister et les casseurs flotteurs. Ouf qu’il y’a toujours cette Maman aux œufs festifs de caille mayo et à la crème onctueuse de réveillon. Niais ? M’en fiche, après l’épisode des jambes bleues, il me fallait une B.A et puis n'oubliez pas, c’est Noël ! ^^




jeudi 18 décembre 2008

Celui qui déménage !

…ou plutôt, celui qui est nomade ! Pour vous planter le décor, ma maison actuelle ressemble à un champ de bataille, 75% de mes affaires m’attendent au chaud dans la nouvelle. La première nuit est prévue pour ce week-end. En attendant, je passe le plus clair de mon temps à vagabonder entre les deux. Vagabonder passerait encore mais il faut savoir qu’aucun trajet ne se fait sans un ami mobilier à poser sur sa nuque, un carton blindé d’objets essentiels tels 189 "Télé 7 Jours" de 2001, à l’époque ou notre génération était parait-il « Steevy » et sans oublier les sachets débordants qui vous lacèrent les mains, allant du magnétoscope vintage ne fonctionnant plus depuis 1992 aux 1352 épices de la cuisine sans omettre les t-shirt « Chicago Bulls » dont on arrive à peine à supposer la couleur. Le but de l’opération est, vous l’aurez compris, de remplir les nouvelles pièces dans leurs moindres recoins avec du rien. Attention, je joue le détaché du rien, mais j’en suis le vaillant gardien. Qui oserait jeter un Dorothée magasine avec Rock Voisine en couverture ? Un Playmobil qui n’a même plus son chapeau ou un thermomètre Bob Marley ?
Ok, j’avoue que ce dernier gadget improbable décorera le coin le plus obscur de la cave, mais le reste sied parfaitement à ma décoration.

Vous savez ce qui sied moins à une décoration ?

1) Des chiens, enfin des chiens munis de pattes, c’est-à dire, vous en conviendrez, une grande majorité. Dernière turpitude : outre le fait d’avoir fait tomber mes jeux de Super Nintendo et d’avoir ingurgité le côté droit du tapis, Cookie, la blanche, celle qu’on va certainement déguster le 24, a mangé Panpan. Oui, Panpan, le Panpan de Bambi, le Panpan de la Mouche (une personne que je connais pour mes fans anonymes). Le côté positif, c’est qu’après le bois, Cookie semble très bien digérer la mousse Disney.

2) La seconde chose qui sied bof beaucoup à mes magnifiques murs violets, à mes superbes intégrales de séries exposées, à mon cirque Romani parfaitement organisé et surtout à ma collection de « Dorothée Jeux » est... ma tête. Courant d’un calendrier des PTT 89 à un ouvrier portugais toute la journée, je ressemble de plus en plus aux gens à qui on ne parle pas, par crainte de devoir allonger de la thune. Mon jean semble faire office de PQ aux trois mutants, mes cheveux sont en harmonie avec mon ancienne maison, c’est dire, j’ai des poils rebelles et bien sûr, le plus agréable de tous, en dehors des odeurs, nos amis les putains de boutons de compet’ rouges vifs qui éloigneraient même les plus courageux d’entre vous. Je ne comprends toujours pas pourquoi ces derniers n’ont pas migré en même temps que mes cheveux Kurt Cobain/Hanson 2001.

Il est temps pour moi de continuer à vider la cave, il reste des casseroles 86 à déplacer, ce serait dommage de louper le coche. Après tout, elles font partie du patrimoine de la famille et surtout, quand on a toujours sa collection de "Babies" à trimballer, on ferme sa gueule bien fort et les poêlés rouillées, on les empaquète.

mercredi 10 décembre 2008

Un vrai Big bang !

Dormant sur mon disque dur depuis des mois, je me suis décidé à commencer une nouvelle série : Big Bang Theory. Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit du quotidien façon sitcom de Leonard et Sheldon, deux « geeks », scientifiques, férus de discussions théoriques sur des sujets qu’eux seuls comprennent et intéressent. Fans de jeux de rôles en lignes et de super-héros, leur vie change le jour ou Penny emménage face à leur appartement. Leonard tombe amoureux et souhaite conquérir la blonde malgré leurs différences. S’ajoute au trio, Howard et Raj’.
Après visionnage des premiers épisodes, je déclare officiellement que ces nouveaux gens me rendent accro. Les deux colocataires me font rire, de leurs tenues à leur cheveux et surtout à leurs échanges. J’accroche plus à cette tête de Leonard qu’à celle de Ted Mosby et je n’avais plus vu l’acteur depuis 1997 alors qu’il s’était fait trucider au moyen d’un crochet planté dans sa pomme de Max dans le très bon « Souviens-toi l’été dernier » (Oui oui très bon – « On ne peut plus prévenir la police, plus maintenant, il est là, dehors, il nous observe et il attend, hey vous là bas, vous voulez quoi, qu’est-ce que vous attendez ? »).
Sheldon, pourrait très vite rejoindre le top 10 de mes personnages de séries préférés du monde entier. Il est sarcastique, dit tout ce qu’il pense, il est frustré, a ses petits plaisirs ridicules et surtout il est obsessionnel. L’une des premières scènes ou Penny/seins s’installe à sa place du canapé est à mourir de rire. Sheldon a 212 amis Myspace, fait de la mécanique quantique et ne mange pas deux plats identiques le même jour car il estime que ce serait « gastronomiquement redondant » ! Avec leur 360 de QI pour deux et leur shampooing Star Wars, Penny qui remplace l’ancien locataire, un travesti de 90 kilos avec une maladie de la peau, Raj qui n’adresse pas la parole aux femmes et Howard qui se prend pour un séducteur chanteur tout en ayant la coupe de cheveux des Beatles donne un cocktail délicieux qui fait que je ne m’arrête plus. Penny a un petit quelque chose de Rachel Green fraichement débarquée en ville, toujours amoureuse de son ex et il faut bien le dire pas très fut-fut. J’imagine déjà les millions de choses qui vont l’opposer à Sheldon, tel Ross s’énervant sur Phoebe pour lui expliquer l’évolution, à laquelle ma Régina Phalange ne croyait pas.
Pour conclure, ces héros sont tellement ringards qu’ils en deviennent, pour moi le summum de la classe ! A voir encore, encore et encore !

jeudi 4 décembre 2008

La photo du jour !

Ces gens qu'on garderait bien dans sa poche tous les jours de l'année. Pour ouvrir le bal, les indispensables : Benjamin, David et Aurélien.
Juillet 2008.


Manger du canapé !

Bienvenue à tous dans ma journée de merde.
Mes parents ayant pris deux jours pour partir se relaxer à Strasbourg, la tâche des trois chiens m’incombait. Jusque là, pas de problèmes, je les nourris, les promène séparément à savoir trois fois une demi heure dans la neige et le froid, de la moindre escapade dans le jardin, s’en suit une vingtaine de minutes dans le garage pour essuyer les serpillères dégoulinantes qu’ils sont.
Depuis tout petit, j’aime les chiens, du Bandit de Punky Brewster en passant par Roxan du Club Dorothée sans oublier Chance et Shadow, les héros de l’incroyable voyage. Si avec tous ces amis de télé, et sans oublier les 12 ans passés avec celui qui, vous le savez, est parti vivre dans une ferme du Kansas, je ne suis pas préposé à être un bon maître, je n’y comprends plus rien. Mes armes canines sont clairement faites. En compagnie des trois malins, du matin très tôt jusqu’au soir très tard, la seule chose dont je me réclamais le droit était de ne pas avoir à dormir dans un igloo. En effet, dans cette Lorraine aussi chaude qu’animée, la neige s’est mise à tomber, les flaques à geler, les gens à glisser et les chiens d’extérieurs à devenir des chiens de canapé. Pour éviter que les chers et tendres se transforment en Mister Friz, glaçons friandises, mon père, vaillant, dort depuis 15 jours sur le dit canapé pour éviter d’avoir à choisir entre ces deux options :
A) Laisser les animaux dans leur cabane et les retrouver figer au petit réveil.
B) Laisser les animaux seuls dans la maison en laissant libre cour à leur talent artistique.
Pour ma part, j’ai opté pour l’option « contrat de confiance ». Câlinés, préparés, abreuvés, aérés, nourris, bercés, manifestement épuisés, les trois rats disposent pour la première fois d’un salon sans surveillance. Ils sont couchés, la grâce de Cookie n’est plus à prouver, les oreilles de Bandit ne tiennent pas en l’air comme à l’habitude, Punkie pèse toujours deux kilos et demi, bref, tout semble parfait pour leur baptême du feu dans la catégorie « Responsabilité ». Dernière vérification à deux heures du matin, yeux fermés, porte pour le jardin ouverte afin d’être sûr qu’un renard puisse entrer faire connaissance avec la famille mais surtout pour que les paquets personnels et récemment liquides puissent être déposés ailleurs que sur le tapis. Aucun bibelot, pas même les dernières horreurs en date offertes par biiip ou biiip, aucun coussin, aucune prise n’est à leur portée. Un dernier bisou, une dernière clope, 72 épisodes de série et je m’endors paisiblement.
Ce matin : réveil très doux, les chiens ont mangé le salon ! Plutôt que d’épiloguer en trouvant les tournures les plus sarcastiques et suicidaires qu’il puisse exister, je vous propose un document. Comme dirait Evelyne : Vous vous souvenez de canapé avant...

... le voici maintenant :



N’est-ce pas ?!
La découverte de l’œuvre 3 minutes après le levé, ça vous lance une journée plein pot !
Je décide donc, après ménage ultra matinal des copeaux de bois d’apprendre la nouvelle à mes parents. Parents qui n’avaient pas dû digérer la choucroute hivernale puisque ma mère très en forme me rappela à sa façon de me parler plusieurs choses :
1) Je croyais à tort avoir 25 ans. En fait j’en avais toujours 10.
2) J’avais choisi de me débarrasser de ce canapé qui n’était plus à mon goût. J’ai d’ailleurs grignoté un des coins.
3) Les conversations téléphoniques de plus d’une minute ne sont pas très intéressantes, elles nous rabaissent !
En conclusion, je dirais qu’avoir des faux chiens et de vrais mutants n’est pas toujours facile, mais le retour des parents risque d’être encore plus festif. Je devrais peut-être emporter les oreilles de Bandit, le reste du canapé et avec eux partir pour 2 jours à la recherche d’une bonne table basse à déguster !

lundi 1 décembre 2008

Docteur, quelle est cette douleur ?


Hier soir, après avoir joué à des jeux polissons avec une jeune lyonnaise assez connue pour sa liberté sexuelle et son inhibition, je choisis une activité hypra intellectuelle pour cette dernière soirée de mon dernier dimanche : la reprise de mes épisodes du docteur House.
En direct de ma couette, m’astiquant frénétiquement au moindre échange entre Gregory et le docteur Cuddy, je me fis cette même réflexion que pour la saison précédente : les trois sbires de Dieu, Chase, Cameron et Foreman sont-ils complètement abrutis ou sont-ils uniquement dotés d‘un esprit contradictoire extraordinaire ? C’est particulièrement ce dernier qui me donne régulièrement l’envie de manger du bois afin de calmer ma haine. Après plusieurs années, ces apprentis à peine sortis du bulbe semblent prendre un malin plaisir à contredire les théories de la cane. A chaque épisode, l’esprit contradictoire du club des trois est légion. Mais bon sang de bois, n’ont-ils pas encore saisi que le docteur House détient la vérité absolue, qu’il ne se trompe pas et qu’au lieu de s’époumoner à mettre en évidence sa prétendue folie, ils feraient mieux de se relooker. Quel intérêt ont-ils à répéter années après années que le patient souffre certainement d’un lupus. Raz le lupus ! Personne ne sait ce qu’est un lupus nom d’une pipe ! En dehors de ce schéma désormais établi, j’y trouve carrément ma dose de bon scénario quotidien. L’unique ombre au tableau est noire, il s’agit de ce Foreman. J’aimerais qu’il soit remplacé par, au mieux Karen Mcklusky, au pire, une chaise. S’ajoutant à sa non présence et à son attitude insupportable face au grand Greg, son unique expression faciale qui consiste à faire monter son sourcil plus haut que l’Himalaya au moindre étonnement et faisant ainsi passer le front d’Arnold faussement Drumond pour un novice me donne de nouveaux boutons juteux. De plus, chacun semble avoir oublié que lors de la saison 2, afin de ne pas mourir seul tel une Katoucha, Inutile n’a pas hésité à propager son virus Gibsonien dans la jambe de Sœur Marie Cameron. Il semblerait que les blouses blanches ne soient pas rancunières de la tentative de meurtre. Ce n’est pas mon cas. Mon ultime explication à l’existence de cette personne devenue mono expressive relève d’un tueur en série trilogique. En effet, et si tout découlait directement du meurtre dont il fut la victime dans Scream 3 ? Je conseille vivement aux producteurs ou au moins au courrier des lecteurs de Télé Star de faire assassiner le prétendu médecin de la même manière que dans les aventures de Sidney Prescott, à savoir, le poignardage de l’oreille au travers d’une porte de toilettes remplies. Je propose en meurtrier masqué Wilson, qui d’une pierre deux coups dissimulerait cet œil rebelle et nous débarrasserait enfin du globuleux.
Foreman rejoint, pour conclure et vomir, la boîte dans laquelle sont rangés définitivement les personnages à brûler, s'y trouvant bien au chaud en compagnie d’Effie Poulos et autre Keith Palmer !
Grand bien leur fasse !