lundi 26 avril 2010

Une saison avec Nurse Jackie !

SI vous aussi, vous trouvez que regarder 18 fois "Le diable s'habille en Prada" en 7 jours c'est trop, que la série animée "Peter Pan" au générique fabuleux : "PETER PAN, je veux m'envoler là où on est jamais grand, au pays des enfants..." n'est pas du tout présent dans votre coffret "Peter Pan et les pirates" etant donné que c'est un programme différent de celui que vous pensiez avoir acheté, si vous aussi, vous avez fait l'expérience de la brocante meusienne et que vraiment, ce n'est plus possible. Si "Un prophète" de Jacques Audiard ne vous a pas révélé cette histoire pourtant récompensée un milliard de fois par des robes Channel 2009, faites comme moi et continuez vos séries !

Alors que Nurse Jackie vient de débarquer en France sur Canal plus, que le tournage de la saison deux vient à peine de débuter aux Etats-Unis et que la production a annoncé que d'ores et déjà il y aurait - et c'est cool - une saison 3, il est temps pour moi de revenir sur ce très bon début de série qui a été une des bonnes surprises de la saison !

Nurse Jackie Peyton est interprétée avec brio (avec qui ?) par Edie Falco, que personnellement je ne connaissais que cheveux longs dans les Soprano. Notre héroïne moderne est infirmière en chef, vit son boulot à 100%, enchaîne les traitements, les ivrognes, les drogués, les violents, les menteurs, les victimes, les déséspérés avec un calme apparent, une efficacité solide. Humainement, Jackie est à la fois altruiste mais n'aime pas les effusions, les confidences, elle préfère le silence mais sa franchise tombe à pic quand elle a une cause à défendre.

Sommes nous pour autant dans le cabinet du Dr Baker en direct de Walnut Grove ?
Evidemment non. Tout d'abord parce que dans le dernier épisode de La petite maison dans la prairie, celui-ci fait exploser son abri à poules - et c'est affreux - ensuite parce que Jackie est un personnage bien plus complexe, plus torturé, plus secret que celà. Dès le premier épisode, nous découvrons, Edie, qui s'occupe de la pharmacie de notre hôpital All Saints (petite pensée à nos années 90 quand même, en particulier à Never Ever chanté par un appareil dentaire). Edie baise Jackie tous les jours à midi, en secret des autres employés et la fournie en oxycodone et autres médicaments. Oui, Jackie cache à tout son entourage qu'elle est accro parce que : qu'est-ce qu'une infirmière qui souffre du dos ? Une chômeuse ! Jackie est-elle avec Edie car il est son dealer ? Parce que dans ce stress quotidien, une partie de baise déconnecte de la réalité brutale ? Est-elle amoureuse telle une cruche de "Bisou-Bisou Gossip Girl" ? Difficile à dire !

Dans la sphère qui gravite autour de notre mi-sainte, nous retrouvons la meilleure amie, Eleanor O'hara, médecin très douée qui compense le vide de sa vie privée par le shopping et qui ne perd jamais son temps avec du tact inutile, le tout nouveau docteur Cooper qui se sait cool mais qui fait des erreurs balayant ainsi son bon instinct par des signes d'incompétences inquiétants. En cas de nervosité, "Coop'" comme il souhaite être appelé, attrape le sein le plus proche. Un TOC, vous en conviendrez pour le moins génant si vous n'êtes pas Tod de Scrubs ! Madame Akalitis dirige All Saints (...) avec une froideur aux antipodes de docteur méga sexy Cody dans Dr House ! Celle-ce devient fun lorsqu'elle se came par accident en buvant la dose matinale de Jackie, quand elle est seule et coincée dans un ascenseur ou encore quand elle kidnappe un nourisson ! Mohammed, infirmier gay, pote de Jackie, quand il ne suce pas le mari de l'assistante sociale écoute les doutes de sa copine pour ce qu'elle accepte de dévoiler.

Enfin, mon personnage préféré Zoey Barkow interprétée par Merritt Wever. Zoey est en première année et vient de commencer ce nouveau job ! Zoey aime parler parler parler parler. Elle apporte des gâteaux et suppose qu'on ne l'aime pas si personne n'en veut, elle vomit si ce qu'elle voit est trop dégoutant. Zoey a peur des medecins et surtout Zoey dit "Tadah !" quand elle a un nouveau stéthoscope !
Tous ces ingrédients feraient déjà de cette première saison, quelque chose à voir, mais ce que vous ne savez peut-être pas et que vous découvrirez dès la fin du premier épisode, c'est que Jackie a une vie en dehors de son travail. On y trouve un mari qui tient un bar, deux enfants dont Grace 10 ans, atteinte de troubles de l'anxiété, une maison aux cachettes pour la dope et un univers à protéger !

Comme vous vous en doutez, cette nouvelle série tourne donc autour des secrets de Jackie. En fin de saison, l'un d'entre eux, comme pour Dexter, est en péril. Je vous laisse apprécier duquel il s'agit et surtout espérer avec elle que sa double vie n'éclate pas au grand jour. Du moins, pas trop vite...^^


Nurse Jackie, devenue ma pote, je me joins à elle pour sa demande : "Rendez-moi bonne Seigneur, mais pas tout de suite..."


Il est temps pour moi de débuter la toute nouvelle saison deux avec une news qui ne me plait pas trop. Haaz Sleiman qui tient le rôle de "Mo-mo" ne fera plus partie de la distribution. C'était un copain donc je suis un peu dépité, mais comme j'ai survécu au départ de Doyle dans Angel et que surtout il reste cette tarte fun qu'est Zoey et que tout le reste, je continue !

lundi 15 mars 2010

Le merveilleux magasin de Mr Magorium ou presque...

Je ne suis pas caissière, je ne peux donc ouvrir un blog descriptif sur la vie interne d'un Supermarché et devenir célèbre en me faisant complimenter sur le canapé rouge des vieux, le dimanche après-midi par Ségolène Superstar Royal herself, mais l'idée d'une rubrique dans « moi », pour, au mieux - observer trop régulièrement - la vieillesse me réclamant de jour en jour, des CASSETTES pour la GAME BOY de leurs petits-enfants (qui pour le coup, seraient drôlement contents), au pire vomir encore plus régulièrement sur l'alcoolisme à l'état brut qui prend vie dans mon presque merveilleux magasin de Mr Magorium (4€99*) me fait bien envie.

J'aimerais débuter ce billet et cette nouvelle rubrique qui - je le sens - aura, et je m'en excuse par avance, un aspect défouloir, en faisant une annonce à l'idiote de base. Visualisons. L'idiote a en général 39 ans (36 quand elle a de la chance), elle est un peu gentille, beaucoup divorcée et donc très maquillée. Après l'épilation hebdomadaire chez nos voisines anorexiques d'Yves Rocher, action - inutile et vaine - pour le coup, étant donné son état civil, l'idiote qui est au moins secrétaire de direction dans une société de trois personnes, est responsable des commandes de stylos et rêve d'enfanter, par instinct, mais surtout pour faire partie d'une secte de parents d'élèves insupportables, (quand l'idiote a déjà un enfant au bout de sa manucure, il est en général accroché à sa main gauche, la droite servant à la clope ; il est, au mieux muet et malheureux, au pire proscrit et bègue). Celle-ci a le besoin de profiter des commerces et de son planning à temps partiel. La veille, l'idiote s'est fait un plaisir, elle a lu dans le quotidien gratuit du coin qu'un film venait de battre Titanic au box office. Motivée, intriguée, bien coiffée, elle s'est alors rendue avec sa cousine au cinéma. Comme le film est en 3D, elle a porté des lunettes de circonstance, c'était rigolo rigolo. Arrive le moment où l'Idiote devient Connasse. Son chewing-gum à la fraise dans le bec, la sociabilité insupportable dans les yeux, l'air hâtif (alors que tout le monde sait qu'elle presse sa botte parce qu'elle fait partie des dernières téléspectatrices vivantes de Top Model sur RTL 9), elle entre en scène. Comme pour Di Caprio 97, elle avait compris l'histoire, tout bien tout bien et que les hommes verts d'Avatar, c'est quand même « visuellement quelque chose », Mademoiselle Max Mara s'offrirait bien une seconde séance. Tout de go et de Louis Vuitton, elle entre. Messieurs-dames, la reine ! Ne comprendra que la région de la Schuberfouer, mais sachez que le « bonjoureeen » strident de la désormais connasse dénote d'une envie de s'associer à Paname ou Los Angeles... pas de bol, Grosse Connasse est née, au mieux à Deifferdeng, au pire à Peteng ! Cette antinomie d'accent de côté, de bronzage dégueulasse assumé malgré les -72° de cet hiver détestable, lance la phrase que nous attendons tous avec impatience: « Oui, Bonjour, Bonjour, juste une question, messieurs, hier soir, je suis allée voir un super film, Avatar - je n'sais pas si vous connaissez (air fier) (enfin... Air fier de connasse) - c'était très sympAAaa, est-ce que vous l'auriez ? » - « Non, madame, Avatar vient de sortir au cinéma hier soir, il faut attendre 4 à 5 mois pour l'avoir en DVD. »
Réponse : « Ah, VOUS, vous ne l'avez pas ! Okay, okay, pas de soucis, d'habitude, je vais en courses à Arlon en Belgique (air fier de vous avez compris), mais à tout hasard, je me suis dis, tiens, demandons, ça n'mange pas de pain ! On n'peut pas tout avoir non plus, surtout que votre boutique est quand même charmante ! Merci bien messieurs, bonne journée, au revoir, au revoir ! ».
Tentative de décryptage : La mégaconnasse et son gloss semble avoir des relations aux States et doit avoir le « 06 » de James Cameron dans son Iphone « over applicationné ». Si ce n'est le cas, comment trouvera t-elle ce DVD qui n'existe pas ? Là je sais, chers lecteurs, ce que vous vous dites. Arlon, bien sûr ! La Belgique, endroit magique où les idiotes deviennent magiques, mariées, respectées et trouvent ce qui n'existent pas. Dorothée y est toujours à Bercy, Kurt Cobain y rock, 2 Pac y rappe, Loana y... vit et bien sûr, on y trouve quoi ? Avatar en DVD Collector, mais aussi en CASSETTE pour la GAME BOY ! CONNASSE !


jeudi 21 janvier 2010

Un verre nocture chez Alfredo !

Après TF1, RTL9, AB1, TMC, NT1, Filles TV, c'est aujourd'hui, la remplaçante de cette feue dernière, June, qui diffuse toute la nuit, la sitcom culte de mon enfance : Hélène et les garçons. Vous savez, la cafet' qui héberge les énormes boucles d'oreilles/sapin de Noël de la blonde Hélène/poterie, les chemises/synthés/cheveux fous de José, la cuisse légère de Nathalie et le Rock'N Roll presque Doherty des Bad Boys de Brooklyn ou presque.


Sachez qu'il y a 10 000 ans, quand je promenais mon sac banane 92 en cours de multiplication, ma classe un peu paysanne et moi-même ne vivions qu'au rythme du garage punk-bonbon de la plaine Saint-Denis.


En cette nuit 2010, mon insomnie sous le bras, les 300 chaînes du sat' m'ont accompagné et cerise sur le gâteau, m'ont fait revivre cette douce période Kris Kross/salopette à l'envers. Le visionnage des 75 épisodes à la suite, sans publicité m'ont rappelé le premier degré avec lequel nous assistions, médusés, aux tourments de cette jeunesse plus "fuseaux fleuris" que rebelle, mais franchement, trop bonne. Les meilleurs bouts de scénario concernaient les sagas regroupant plusieurs épisodes. Souvenez-vous d'Arielle, "la vieille" (pas encore dresseuse de Cachou et autre Lemler), qui charme Nicolas/brushing révolutionnaire dans le dos d'Hélène/frange. Il s'agit ici de deux épisodes intitulés "La tentation partie 1" et "La tentation partie 2". A peine remis du presque départ de Johanna pour le Texas, vlà ti pas qu'on joue avec nos nerfs en mettant en danger le couple star. Ouf, dame Cunégonde pardonne, mais le meilleur se prépare. De souvenance Star Club (et multi rediffusion, je l'avoue), Cricri va apporter le meilleur du monde : il va tromper, se faire prendre mais va aussi sombrer dans l'enfer des cigarettes et de l'héroïne, Casquette partira, l'abandonnera, du coup, il composera, Thomas Fava reviendra et Sniv 93 ne dort presque plus. Je me souviens de ces après-midi/Galak à l'école avec mes voisins de table ne parlant que de ces frasques franchement épatantes entre deux échanges de stickers Panini ! Nos copines nous ont même fait jouer pendant quelques trimestres à Hélène et les garçons dans la cours de récré (en alternance avec Beverly Hills et Intervilles, tout de même). Nous nous battions pour être Sébastien Rock. Personne ne voulait être les personnages-cheveux !

Blague un peu à part, il est 2h35, Johanna et sa valise viennent d'annoncer au petit : "Bye bye Cricri d'amour !" et ont claqué la porte ! En mémoire de ces si bons souvenirs de primaire et quand même à ce départ triste, je fais comme miss Rollès et me colle un peu de morve magique sur la joue et je pleure !


Jeunesse, va t'en ! Sommeil, viens !

Anachronisme qui fait mal : June diffuse aussi Skins ! Décidément, la drogue dure et les jeunes font toujours recette ! Il ne me reste qu'à choisir entre Tony et Laly pour la suite de ma nuit...

Dur !

(Ouf que RTL 9 ne diffuse plus des spots de 54 minutes pour vendre des Space Bag formidables parce que là, le dilemme du zapping de l'insomnie serait vraiment insoutenable...)

dimanche 10 janvier 2010

La vie c'est pas du gâteau...

C'est toujours difficile de définir ce que l'on ressent à la disparition de ces gens qui ont "juste" chanté et qui partent, ces gens qu'on ne connait pas, mais Mano Solo m'a accompagné "pour de vrai" avec ses textes et sa musique, pendant 10 ans. Un coup de coeur comme on en a peu. Cet artiste avait quelque chose à la fois de grave et d'espiègle. Je suis triste ce soir parce que quand on écoutait les paroles de Mano Solo, on le connaissait.


Si tu m'avais demandé, moi j't'aurais dit que dans la vie, ce qui compte c'est pas l'issue mais c'est l'combat, qu'il faut rendre ce que tu reçois, les mauvais coups comme les plus bas et que rien que la beauté du geste te donne raison sur ce que tu détestes.

jeudi 7 janvier 2010

Ma saison 1999/2000 a 10 ans, putain !

Bonne année, bonne santé, blabla...

Rendez-vous compte, il y a dix ans, nous passions - et surtout moi - en l'an 2000. Depuis plusieurs semaines, tout le monde nous disait alors que nous allions perdre nos ordinateurs et que même Will Smith ne pourrait rien y changer. Paco Rabanne, lui, annonçait une fin du monde inscrite dans les grottes. En réalité, nos PC aux vrais écrans ont survécu et nous avons pu continuer à « tchatter » dans les salons Caramail en écoutant Californication des Red Hot sur nos lecteurs Winamp, décorés de magnifiques « Skins », tout en gardant à la fois un œil sur ICQ et un autre sur les nouvelles ventes d'IBAZAR ! Loin de ce nouveau monde cyber, l'enfance était encore tellement proche...

Depuis 3 mois, je suis au lycée, mes cheveux gras et moi-même sommes alors très heureux et je n'arrive absolument pas imaginer que 10 ans ont passé. Bien sûr, des choses sont arrivées mais cette période me semble vraiment proche. S'il fallait se réveiller demain matin au son de Goodnight moon par Shivaree, attraper son Eastpak noir trop grave à la mode, mettre sa casquette rouge parce qu'on pense être le chanteur de Limb Bizkt (alors qu'en fait, on ressemble aux frères Mmm bop), aller se faire percer l'arcade pour ressembler à Drazic et se faire offrir son premier 33-10 pour jouer au « serpent » pendant les trois heures hebdomadaires bien trop longues de biologie (elles-mêmes, ayant remplacé la Sci-nat 98), il se pourrait que je signe sans réfléchir. Tout ça a 10 ans et ça, ce n'est vraiment pas possible !

Ma saison 1999/2000 ressemblait, à s'y m'éprendre, à un épisode d'Hartley cœurs à vif. Avec le recul, ma bande (et oui, il faut bien appeler un chat boutonneux, un chat boutonneux) et moi-même jouions du matin au soir. Nous jouions à être grands. À cette période, la plupart perdent leur petite fleur, mais chacun fait comme si cela était tout à fait normal, comme si tout le monde copulait déjà depuis quelques années, sans aucun stress intérieur... Les filles pouvaient crâner quand elles allaient chercher la pilule du lendemain au planning familial et le racontaient à leurs bons potes dans des lettres qui faisaient 342 pages. Si le temps leur manquait, elles pouvaient nous inscrire ces détails dans les « mots » de nos agendas à côté des « flyer » des super premières boîtes de nuit qu'on y avait collés. Le tout, assez rapidement si les « deuz » ou « troiz » de nos Marlboro light devaient tourner sous le préau. Ce lycée, cette classe de seconde 3, ce foyer équipé de distributeurs de bonbons et autres gaufres au chocolat ont été des décors fabuleux pour se lancer dans l'adolescence toujours plus pseudo adulte. Même si l'endroit m'a proposé de redoubler 140 fois par an ; même s'il y avait ces trajets en bus et surtout cette carte en plastique verte que j'oubliais 4 jours sur 5 ; même si mon entrejambe traînait au niveau des genoux parce que « skateboarding is not a crime » (laissant aussi ce cul de blondinet à l'air par tous les temps lorrains) ; même si, malgré l'abonnement en francs de la cantine, je n'y ai jamais mis les pieds si ce n'est pour aller taxer les exercices d'allemand à mes copines de classe ; même s'il fallait se justifier à la loge, chez les CPE pour ces retards si réguliers ; rien ne valait ces « cheak » chaque matin ! En dehors de l'école, enfin... du bahut, il y avait bien sûr ma chambre, attachée elle-même à cette toute nouvelle maison (octobre 99) qui me gardait les très rares moments où j'étais seul. Celle-ci abritait ma vidéothèque se limitant aux quatre premières saisons de Friends en VHS ou à mes nombreux CD singles trop méga la classe comme Pretty Fly (For A White Guy) d'Offspring ou ceux un peu moins la méga classe comme Oups I did it again de Britney encore Vierge Spears. Peu importe, j'ai 16 ans et un phénomène pour le coup bien plus cool s'était produit en même temps que nos premières moustaches (enfin... celles de mes copains ; de mon côté, il faudra attendre quelques mois de plus. D'accord, 6 ans de plus), à cet âge-là on gagne, en fin de compte, de la maturité, une maturité qui nous permet d'assumer nos goûts, notre enfance. Ainsi, Dorothée, les dessins animés et toutes ces choses si bonnes redeviennent trop cool et redécouvrir en groupe les chansons Bonheur City ou Max et compagnie, ça rend joyeux au point qu'on peut à nouveau épingler des Pin 's Club Do sur son sac à côté des groupes de punk qui débarquent dans nos lecteurs CD. Nos discussions passent de l'Inspecteur Gadget à Cypress Hill, du Lolita d'Alizée au bouc du leader de un peu feu Nickelback. Etre fun de cette manière, ça l'était pour de bon ! Les rendez-vous au cinéma étaient presque aussi fréquents que les diabolos sirotés chaque jour dans le même café d'ivrogne, pas du tout fait pour la jeunesse deux millième que nous étions. De la Ligne verte à Scream 3 en passant par Blair Witch, The Beach ou le Sixième Sens ; ces centaines d'heures passées dans les salles obscures étaient toujours l'occasion pour nous de faire n'importe quoi. Quand on est jeune, pousser ses copains ou crier devant des inconnus, c'est encore plus fun que de cracher, c'est dire !

Vous comprendrez qu'après ces années à écouter Jeune et con, à passer son bac, l'avoir mais ne jamais aller chercher son diplôme (tout comme le brevet, feu DEUG et même la licence), ce tout mixé formant ma personnalité d'aujourd'hui, je décide d'être encore un peu rebelle et je vous souhaite un bon retour en 99/2000, fuck 2010 ! Vive Loana !
(Conscient que ces dernières phrases ne veulent pas dire grand-chose, mais l'heure tourne et demain matin, mon pote Julien ne va pas courir avec moi jusqu'à ce foutu arrêt de bus, aucun siège bof confortable un peu orange-un peu brun ne m'y attendra pour terminer ma nuit branleuse. Demain, on est en 2010 et putain, je travaille et j'ai plus de carnet de correspondance !)

mardi 15 décembre 2009

L'effet papillon !

Hier soir, j'ai débuté ma soirée en dégustant le plat formidable que vous avez découvert ici-même l'année dernière. Je n'étais pas seul. J'ai passé ce repas tardif avec le docteur génial Spencer Reid. En cette fin de saison deux, le biquet se fait torturer, pour le coup, en deux épisodes. Rassuré que l'enfant finisse sans trop de mal, mes corvées (Big Up à Charles, Caro, Laura, Marie mais pas à Almanzo!) achevées, il était temps de se diriger sur la toile.

Il était tard et j'étais désespéré de constater que mon pavé moderne de la veille n'avait pas fait exploser les commentaires de mes inexistants admirateurs, je partais à la recherche, via Google de "Pub pour blog". C'est à la fois mignon - un peu - mais pathétique, j'en conviens. Le moteur de recherche-mon cul me sort alors une liste de liens à faire peur. Je me rends compte qu'en matière de blogs, il existe Morandini qui filme des gens qui meurent et s'invente des records, puis des ados dégoûtants de 13 ans qui cherchent une puberté mais surtout des "com' qu'on doit faire péter", puis il y a moi !

Rendez-vous compte, mon Dexter, mon album "Docteur" ou mes chiens mutants n'attirent personne. Par contre, Pucelle Sophie a 174 commentaires quand elle demande à son public s'il est plutôt "Tokyo Hotel" ou "Vitaa".


De deux choses l'une, soit je me lance dans le sondage casse-tête, soit je crée le buzz grâce à des mots-clés incroyables. Essayons...

Claude Sarraute nue ! Claude Sarraute bouffe de la queue !

Qui vivra, verra...

Pour finir ma soirée, Phoebe a découvert la vérité concernant Monica et Chandler et a offert un cri jouissif à observer. Le monde n'était pas prêt pour le sac à main de Joey alors que mon Nutella et moi-même nous sommes endormis bien tard dans la nuit.

Effet papillon : Voici ma tête Disney au réveil :
Et, voici, ma tête entourée des clients les plus insupportables du monde, ici représentés par le lièvre de mars et le chapelier fou :


Dormir ou épouser Rachel pour la centième fois, il va falloir choisir un de ces jours...

lundi 14 décembre 2009

Modern Family

Ayant pris du retard dans ma rentrée des séries 2009, les découvertes continuent à se faire pour moi, à quinze jours de la fin d'année. Téléphage absolu pour cette télévision-là, depuis un certain temps, j'ai décidé de ne plus suivre tous ces gens à la diffusion. Déjà, parce que je dois dormir et puis les coffrets DVD m'entourant toute la journée doivent m'être utiles et eux-mêmes satisfaits de leur sort. Ainsi, "Dr House", "Heroes", "24"... sont attendus par moi-même chaque année avec la sortie DVD. A côté de cela, même si je n'aime pas être au jour près de diffusion, car un épisode à la fois ce n'est juste pas possible, aux Etats-Unis, mes préférées du monde entier, de l'univers et de la galaxie m'obligent au téléchargement. "Modern Family" rejoint donc, sans attendre plus, le tiroir de mon cerveau classant le top du top.

Qu'est-ce qui fait une bonne série ? Deux choses ! Le casting et le scénario !
En effet, souvent le scénario est, pour la plupart des gens, l'élément qui fait qu'on accroche. Lost en est le meilleur exemple. En effet, comment vivre sa vie, en sachant que John Lock 2004 a enfin ouvert la fameuse trappe qui se trouvait sous l'île depuis le premier jour ? A ce moment, tout s'arrête, on maudit les longs mois à devoir patienter alors qu'on en est qu'au début, que plusieurs années plus tard, ce bâtard de Jacob nous apprendra vraiment ce qu'est l'impatience !

Si le scénario sort d'un J.J et qu'en plus, on y ajoute une dose de bon casting, on monte d'un cran et on se retrouve dans "Dexter". Ici, non seulement, on hurle devant sa télévision en découvrant un frère dans une mare de sang, un frère inexistant qui chamboule un cerveau, mais en plus, la distribution a tellement bien fait son taf qu'un Michael C. Hall devient un meilleur ami de vie, tant il est parfait à lui seul et fait oublier une soeur franchement pas terrible. On regarde, on scrute, on espère que ses loisirs créatifs ne seront pas découverts, qu'il réussira à dissimuler cette nouvelle tête de camé dans une bonne poubelle mexicaine et qu'il sera enfin heureux dans son rôle de papa qu'on échangerait presque contre le sien. Oui, un bon coup de casting nous fait aimer les tueurs en série, bien plus que de raison !

Dernière marche à grimper pour rendre une série exceptionnelle: le scénario parfait, vous l'aurez compris auquel on ajoute cette fois un casting parfait dans ses moindres recoins, sans faille, sans aucune Susan Mayer qui balade son lifting n°9 ou autre Ted Mosby de visage et personne ne travaille chez «Buy More». Dans ces cas précis et malheureusement peu fréquents, nous nous retrouvons dans les premières saisons d'"Alias", dans le, vous vous en doutez excellentissime "Big Bang Theory" ou dans la bible des bibles, "Friends". J'y ajouterai bien « Pas de pitié pour les croissant», mais j'aimerais garder la totalité de mes lecteurs qui, pour la plupart, s'accorderont à dire qu'en dehors de la fée Dodo, toujours jouissante de perfection, certains épisodes de fin de saison, manquaient un tantinet de suspense. Heurement «Jacky Larson» rattrape la réputation des croissants. Bref, ne nous égarons pas. Que ce soit avec Ross qui «Je te prends Rachel, euh Emilie !», Fran-Robot, laissant Fran-casseroles pour morte ou bien sûr le «(Toc toc toc) Penny. (Toc toc toc) Penny. (Toc toc toc) Penny», ici, la force du scénario et des dialogues ajoutés au moindre visage qu'on croirait conçu spécifiquement pour ce rôle particulier font que ces séries dépassent les autres et qu'on meurt pour elles, presque sans hésitation de sacrifice de grands-mères inutiles à l'échange de la saison en attente.

Comme tous les chemins mènent à Rome, de fil en aiguille et de boute-en-train, voici "Modern Family" qui pourrait fort bien, aux vues de mes premiers visionnages rejoindre le Top du Top de mon Top !
Modern Family raconte l'histoire qutidienne de trois familles, liées entre elles, qui participent à un documentaire de Télévision. Ainsi leur vie de tous les jours est entrecoupée par leurs confidences, face caméra sur ce qu'ils vivent au cours de leurs journées.

Tour d'horizon rapide des personnages :

- Phil et Claire Durphy :
Phil et Claire sont mariés depuis 16 ans et ont trois enfants : Haley, bimbo en devenir, Alex, intellectuellement supérieure et Luke, enfant terrible.
En réalité, Claire doit s'occuper d'un quatrième enfant, son mari, Phil. Ce dernier est, selon ses propres dires «un papa cool» qui connaît les chorégraphies d'High school Musical par coeur et s'exprime comme un ado, sans tomber dans la caricature, mais qui vanne avec la maturité d'un collégien.

- Mitch Pritchett et Cameron :
Mitch et Cameron viennent d'adopter un bébé au Vietnam. Mitch est préoccupé par son image et veut être parfait dans son nouveau rôle de père, il souhaite éloigner les clichés homosexuels de sa nouvelle famille, ce qui n'est pas évident avec Cameron, fan de Meryl Streep et qui présente leur nouvelle fille en portant l'enfant à bout de bras, éclairée par un spot sur la musique du Roi lion.

- Jay et Gloria Pritchett :Jay, père de Claire et Mitch est un gros ours, peu bavard, souvent de mauvaise humeur, nonchalant et nouveau marié avec Gloria, débarquant fraîchement de Colombie avec son fils, Manny. Toujours optimiste, une expression hispanique qui ne veut rien dire, à la bouche, la sublime jeune femme bien plus jeune tente de créer une bonne atmosphère entre son nouveau mari et son fils, obsédé par les filles et persuadé d'être un adulte.


Cette série est la bonne sitcom de la saison. Chaque personnage, des six principaux en passant par les enfants est drôle, bien pensé, finement interprété. Le talent d'Ed' O'Neill est loin d'y être étranger. L'éternel Al Bundy de «Mariés, deux enfants», déjà de mauvaise humeur constante, mais aujourd'hui bien moins 90's envoie avec son équipe 25 minutes qui déchirent tout. 10 épisodes sont dispo, Big Bang Moi vous les conseille sans modération ! ^^
Je vous laisse sur une des répliques que j'ai préféré. Gloria en interview :
J'ai toujours voulu une fille. Pour lui mettre des robes, la coiffer, m'occuper de ses ongles, la maquiller, Personne ne le sait mais jusqu'à ce qu'il ait un an, j'ai déguisé Manny en fille et j'ai dit à tout le monde que c'était ma fille. (Elle éclate de rire, un peu fière d'elle.)
Regard désabusé de Jay, assis à ses côtés.
Mais je ne l'ai pas fait souvent, je ne voulais pas que ça le rende fou. Quand il a trouvé les photos, j'ai dit que c'était sa soeur jumelle morte !