lundi 14 décembre 2009

Modern Family

Ayant pris du retard dans ma rentrée des séries 2009, les découvertes continuent à se faire pour moi, à quinze jours de la fin d'année. Téléphage absolu pour cette télévision-là, depuis un certain temps, j'ai décidé de ne plus suivre tous ces gens à la diffusion. Déjà, parce que je dois dormir et puis les coffrets DVD m'entourant toute la journée doivent m'être utiles et eux-mêmes satisfaits de leur sort. Ainsi, "Dr House", "Heroes", "24"... sont attendus par moi-même chaque année avec la sortie DVD. A côté de cela, même si je n'aime pas être au jour près de diffusion, car un épisode à la fois ce n'est juste pas possible, aux Etats-Unis, mes préférées du monde entier, de l'univers et de la galaxie m'obligent au téléchargement. "Modern Family" rejoint donc, sans attendre plus, le tiroir de mon cerveau classant le top du top.

Qu'est-ce qui fait une bonne série ? Deux choses ! Le casting et le scénario !
En effet, souvent le scénario est, pour la plupart des gens, l'élément qui fait qu'on accroche. Lost en est le meilleur exemple. En effet, comment vivre sa vie, en sachant que John Lock 2004 a enfin ouvert la fameuse trappe qui se trouvait sous l'île depuis le premier jour ? A ce moment, tout s'arrête, on maudit les longs mois à devoir patienter alors qu'on en est qu'au début, que plusieurs années plus tard, ce bâtard de Jacob nous apprendra vraiment ce qu'est l'impatience !

Si le scénario sort d'un J.J et qu'en plus, on y ajoute une dose de bon casting, on monte d'un cran et on se retrouve dans "Dexter". Ici, non seulement, on hurle devant sa télévision en découvrant un frère dans une mare de sang, un frère inexistant qui chamboule un cerveau, mais en plus, la distribution a tellement bien fait son taf qu'un Michael C. Hall devient un meilleur ami de vie, tant il est parfait à lui seul et fait oublier une soeur franchement pas terrible. On regarde, on scrute, on espère que ses loisirs créatifs ne seront pas découverts, qu'il réussira à dissimuler cette nouvelle tête de camé dans une bonne poubelle mexicaine et qu'il sera enfin heureux dans son rôle de papa qu'on échangerait presque contre le sien. Oui, un bon coup de casting nous fait aimer les tueurs en série, bien plus que de raison !

Dernière marche à grimper pour rendre une série exceptionnelle: le scénario parfait, vous l'aurez compris auquel on ajoute cette fois un casting parfait dans ses moindres recoins, sans faille, sans aucune Susan Mayer qui balade son lifting n°9 ou autre Ted Mosby de visage et personne ne travaille chez «Buy More». Dans ces cas précis et malheureusement peu fréquents, nous nous retrouvons dans les premières saisons d'"Alias", dans le, vous vous en doutez excellentissime "Big Bang Theory" ou dans la bible des bibles, "Friends". J'y ajouterai bien « Pas de pitié pour les croissant», mais j'aimerais garder la totalité de mes lecteurs qui, pour la plupart, s'accorderont à dire qu'en dehors de la fée Dodo, toujours jouissante de perfection, certains épisodes de fin de saison, manquaient un tantinet de suspense. Heurement «Jacky Larson» rattrape la réputation des croissants. Bref, ne nous égarons pas. Que ce soit avec Ross qui «Je te prends Rachel, euh Emilie !», Fran-Robot, laissant Fran-casseroles pour morte ou bien sûr le «(Toc toc toc) Penny. (Toc toc toc) Penny. (Toc toc toc) Penny», ici, la force du scénario et des dialogues ajoutés au moindre visage qu'on croirait conçu spécifiquement pour ce rôle particulier font que ces séries dépassent les autres et qu'on meurt pour elles, presque sans hésitation de sacrifice de grands-mères inutiles à l'échange de la saison en attente.

Comme tous les chemins mènent à Rome, de fil en aiguille et de boute-en-train, voici "Modern Family" qui pourrait fort bien, aux vues de mes premiers visionnages rejoindre le Top du Top de mon Top !
Modern Family raconte l'histoire qutidienne de trois familles, liées entre elles, qui participent à un documentaire de Télévision. Ainsi leur vie de tous les jours est entrecoupée par leurs confidences, face caméra sur ce qu'ils vivent au cours de leurs journées.

Tour d'horizon rapide des personnages :

- Phil et Claire Durphy :
Phil et Claire sont mariés depuis 16 ans et ont trois enfants : Haley, bimbo en devenir, Alex, intellectuellement supérieure et Luke, enfant terrible.
En réalité, Claire doit s'occuper d'un quatrième enfant, son mari, Phil. Ce dernier est, selon ses propres dires «un papa cool» qui connaît les chorégraphies d'High school Musical par coeur et s'exprime comme un ado, sans tomber dans la caricature, mais qui vanne avec la maturité d'un collégien.

- Mitch Pritchett et Cameron :
Mitch et Cameron viennent d'adopter un bébé au Vietnam. Mitch est préoccupé par son image et veut être parfait dans son nouveau rôle de père, il souhaite éloigner les clichés homosexuels de sa nouvelle famille, ce qui n'est pas évident avec Cameron, fan de Meryl Streep et qui présente leur nouvelle fille en portant l'enfant à bout de bras, éclairée par un spot sur la musique du Roi lion.

- Jay et Gloria Pritchett :Jay, père de Claire et Mitch est un gros ours, peu bavard, souvent de mauvaise humeur, nonchalant et nouveau marié avec Gloria, débarquant fraîchement de Colombie avec son fils, Manny. Toujours optimiste, une expression hispanique qui ne veut rien dire, à la bouche, la sublime jeune femme bien plus jeune tente de créer une bonne atmosphère entre son nouveau mari et son fils, obsédé par les filles et persuadé d'être un adulte.


Cette série est la bonne sitcom de la saison. Chaque personnage, des six principaux en passant par les enfants est drôle, bien pensé, finement interprété. Le talent d'Ed' O'Neill est loin d'y être étranger. L'éternel Al Bundy de «Mariés, deux enfants», déjà de mauvaise humeur constante, mais aujourd'hui bien moins 90's envoie avec son équipe 25 minutes qui déchirent tout. 10 épisodes sont dispo, Big Bang Moi vous les conseille sans modération ! ^^
Je vous laisse sur une des répliques que j'ai préféré. Gloria en interview :
J'ai toujours voulu une fille. Pour lui mettre des robes, la coiffer, m'occuper de ses ongles, la maquiller, Personne ne le sait mais jusqu'à ce qu'il ait un an, j'ai déguisé Manny en fille et j'ai dit à tout le monde que c'était ma fille. (Elle éclate de rire, un peu fière d'elle.)
Regard désabusé de Jay, assis à ses côtés.
Mais je ne l'ai pas fait souvent, je ne voulais pas que ça le rende fou. Quand il a trouvé les photos, j'ai dit que c'était sa soeur jumelle morte !



2 commentaires:

cecilette a dit…

Ah ouais ça me donne envie quand meme... mais comme je télécharge pas... :(

sniv a dit…

Ah ben, on est pas dans l'huile !