mardi 15 décembre 2009

L'effet papillon !

Hier soir, j'ai débuté ma soirée en dégustant le plat formidable que vous avez découvert ici-même l'année dernière. Je n'étais pas seul. J'ai passé ce repas tardif avec le docteur génial Spencer Reid. En cette fin de saison deux, le biquet se fait torturer, pour le coup, en deux épisodes. Rassuré que l'enfant finisse sans trop de mal, mes corvées (Big Up à Charles, Caro, Laura, Marie mais pas à Almanzo!) achevées, il était temps de se diriger sur la toile.

Il était tard et j'étais désespéré de constater que mon pavé moderne de la veille n'avait pas fait exploser les commentaires de mes inexistants admirateurs, je partais à la recherche, via Google de "Pub pour blog". C'est à la fois mignon - un peu - mais pathétique, j'en conviens. Le moteur de recherche-mon cul me sort alors une liste de liens à faire peur. Je me rends compte qu'en matière de blogs, il existe Morandini qui filme des gens qui meurent et s'invente des records, puis des ados dégoûtants de 13 ans qui cherchent une puberté mais surtout des "com' qu'on doit faire péter", puis il y a moi !

Rendez-vous compte, mon Dexter, mon album "Docteur" ou mes chiens mutants n'attirent personne. Par contre, Pucelle Sophie a 174 commentaires quand elle demande à son public s'il est plutôt "Tokyo Hotel" ou "Vitaa".


De deux choses l'une, soit je me lance dans le sondage casse-tête, soit je crée le buzz grâce à des mots-clés incroyables. Essayons...

Claude Sarraute nue ! Claude Sarraute bouffe de la queue !

Qui vivra, verra...

Pour finir ma soirée, Phoebe a découvert la vérité concernant Monica et Chandler et a offert un cri jouissif à observer. Le monde n'était pas prêt pour le sac à main de Joey alors que mon Nutella et moi-même nous sommes endormis bien tard dans la nuit.

Effet papillon : Voici ma tête Disney au réveil :
Et, voici, ma tête entourée des clients les plus insupportables du monde, ici représentés par le lièvre de mars et le chapelier fou :


Dormir ou épouser Rachel pour la centième fois, il va falloir choisir un de ces jours...

lundi 14 décembre 2009

Modern Family

Ayant pris du retard dans ma rentrée des séries 2009, les découvertes continuent à se faire pour moi, à quinze jours de la fin d'année. Téléphage absolu pour cette télévision-là, depuis un certain temps, j'ai décidé de ne plus suivre tous ces gens à la diffusion. Déjà, parce que je dois dormir et puis les coffrets DVD m'entourant toute la journée doivent m'être utiles et eux-mêmes satisfaits de leur sort. Ainsi, "Dr House", "Heroes", "24"... sont attendus par moi-même chaque année avec la sortie DVD. A côté de cela, même si je n'aime pas être au jour près de diffusion, car un épisode à la fois ce n'est juste pas possible, aux Etats-Unis, mes préférées du monde entier, de l'univers et de la galaxie m'obligent au téléchargement. "Modern Family" rejoint donc, sans attendre plus, le tiroir de mon cerveau classant le top du top.

Qu'est-ce qui fait une bonne série ? Deux choses ! Le casting et le scénario !
En effet, souvent le scénario est, pour la plupart des gens, l'élément qui fait qu'on accroche. Lost en est le meilleur exemple. En effet, comment vivre sa vie, en sachant que John Lock 2004 a enfin ouvert la fameuse trappe qui se trouvait sous l'île depuis le premier jour ? A ce moment, tout s'arrête, on maudit les longs mois à devoir patienter alors qu'on en est qu'au début, que plusieurs années plus tard, ce bâtard de Jacob nous apprendra vraiment ce qu'est l'impatience !

Si le scénario sort d'un J.J et qu'en plus, on y ajoute une dose de bon casting, on monte d'un cran et on se retrouve dans "Dexter". Ici, non seulement, on hurle devant sa télévision en découvrant un frère dans une mare de sang, un frère inexistant qui chamboule un cerveau, mais en plus, la distribution a tellement bien fait son taf qu'un Michael C. Hall devient un meilleur ami de vie, tant il est parfait à lui seul et fait oublier une soeur franchement pas terrible. On regarde, on scrute, on espère que ses loisirs créatifs ne seront pas découverts, qu'il réussira à dissimuler cette nouvelle tête de camé dans une bonne poubelle mexicaine et qu'il sera enfin heureux dans son rôle de papa qu'on échangerait presque contre le sien. Oui, un bon coup de casting nous fait aimer les tueurs en série, bien plus que de raison !

Dernière marche à grimper pour rendre une série exceptionnelle: le scénario parfait, vous l'aurez compris auquel on ajoute cette fois un casting parfait dans ses moindres recoins, sans faille, sans aucune Susan Mayer qui balade son lifting n°9 ou autre Ted Mosby de visage et personne ne travaille chez «Buy More». Dans ces cas précis et malheureusement peu fréquents, nous nous retrouvons dans les premières saisons d'"Alias", dans le, vous vous en doutez excellentissime "Big Bang Theory" ou dans la bible des bibles, "Friends". J'y ajouterai bien « Pas de pitié pour les croissant», mais j'aimerais garder la totalité de mes lecteurs qui, pour la plupart, s'accorderont à dire qu'en dehors de la fée Dodo, toujours jouissante de perfection, certains épisodes de fin de saison, manquaient un tantinet de suspense. Heurement «Jacky Larson» rattrape la réputation des croissants. Bref, ne nous égarons pas. Que ce soit avec Ross qui «Je te prends Rachel, euh Emilie !», Fran-Robot, laissant Fran-casseroles pour morte ou bien sûr le «(Toc toc toc) Penny. (Toc toc toc) Penny. (Toc toc toc) Penny», ici, la force du scénario et des dialogues ajoutés au moindre visage qu'on croirait conçu spécifiquement pour ce rôle particulier font que ces séries dépassent les autres et qu'on meurt pour elles, presque sans hésitation de sacrifice de grands-mères inutiles à l'échange de la saison en attente.

Comme tous les chemins mènent à Rome, de fil en aiguille et de boute-en-train, voici "Modern Family" qui pourrait fort bien, aux vues de mes premiers visionnages rejoindre le Top du Top de mon Top !
Modern Family raconte l'histoire qutidienne de trois familles, liées entre elles, qui participent à un documentaire de Télévision. Ainsi leur vie de tous les jours est entrecoupée par leurs confidences, face caméra sur ce qu'ils vivent au cours de leurs journées.

Tour d'horizon rapide des personnages :

- Phil et Claire Durphy :
Phil et Claire sont mariés depuis 16 ans et ont trois enfants : Haley, bimbo en devenir, Alex, intellectuellement supérieure et Luke, enfant terrible.
En réalité, Claire doit s'occuper d'un quatrième enfant, son mari, Phil. Ce dernier est, selon ses propres dires «un papa cool» qui connaît les chorégraphies d'High school Musical par coeur et s'exprime comme un ado, sans tomber dans la caricature, mais qui vanne avec la maturité d'un collégien.

- Mitch Pritchett et Cameron :
Mitch et Cameron viennent d'adopter un bébé au Vietnam. Mitch est préoccupé par son image et veut être parfait dans son nouveau rôle de père, il souhaite éloigner les clichés homosexuels de sa nouvelle famille, ce qui n'est pas évident avec Cameron, fan de Meryl Streep et qui présente leur nouvelle fille en portant l'enfant à bout de bras, éclairée par un spot sur la musique du Roi lion.

- Jay et Gloria Pritchett :Jay, père de Claire et Mitch est un gros ours, peu bavard, souvent de mauvaise humeur, nonchalant et nouveau marié avec Gloria, débarquant fraîchement de Colombie avec son fils, Manny. Toujours optimiste, une expression hispanique qui ne veut rien dire, à la bouche, la sublime jeune femme bien plus jeune tente de créer une bonne atmosphère entre son nouveau mari et son fils, obsédé par les filles et persuadé d'être un adulte.


Cette série est la bonne sitcom de la saison. Chaque personnage, des six principaux en passant par les enfants est drôle, bien pensé, finement interprété. Le talent d'Ed' O'Neill est loin d'y être étranger. L'éternel Al Bundy de «Mariés, deux enfants», déjà de mauvaise humeur constante, mais aujourd'hui bien moins 90's envoie avec son équipe 25 minutes qui déchirent tout. 10 épisodes sont dispo, Big Bang Moi vous les conseille sans modération ! ^^
Je vous laisse sur une des répliques que j'ai préféré. Gloria en interview :
J'ai toujours voulu une fille. Pour lui mettre des robes, la coiffer, m'occuper de ses ongles, la maquiller, Personne ne le sait mais jusqu'à ce qu'il ait un an, j'ai déguisé Manny en fille et j'ai dit à tout le monde que c'était ma fille. (Elle éclate de rire, un peu fière d'elle.)
Regard désabusé de Jay, assis à ses côtés.
Mais je ne l'ai pas fait souvent, je ne voulais pas que ça le rende fou. Quand il a trouvé les photos, j'ai dit que c'était sa soeur jumelle morte !



lundi 7 décembre 2009

Dorothée - Un album et l'Olympia en 2010 !


Dorothée, La Dorothée, ma Dorothée, oui ! Celle qui a bercé "moi" revient à sa carrière de chanteuse en enregistrant un nouvel album et en préparant l'Olympia pour avril 2010 ! Ouf !

Plus fort que "This is it", plus improbable que le grippe A, plus inattendu que l'arrêt de "Sans aucun doute", plus passionnant que "Twilight inutile 2", plus méga cool que le 6ème mauvais volume d'Harry Potter, l'interprète du "Tremblement de terre" de ma vie est de retour !

Je prends déjà ma guitare lazer et je chante !




vendredi 2 octobre 2009

Le come back fracassant !

Souvenez-vous, en 2001, Popstars accouche d'un groupe de filles, les L5 ! Dans le lot, Claire :


2009 : Retour sur Tf1 ! La chelou s'intitule aujourd'hui Isabelle et encule de l'aventurier à foison :



Qu'elle chante des étincelles ou qu'elle crache sur du flic, Clairabelle est dans la place !

jeudi 24 septembre 2009

Ma bonne journée de merde !

Il y a des jours comme ça où l'on se dit qu'on aurait mieux fait de rester au lit à alterner zapping et branlette, voire vomissements plutôt que d'avoir eu à supporter ces visages, ces odeurs, ces mots, ces enchaînements ! Trop tard, la DeLorean existe autant que Sim et F.X. alors paye ta journée de daube et ferme ta gueule !

23 septembre 2009, un nain portugais m'arnaque du Naruto ! Ce gens du voyage entre dans ma boutique avec sa taille et cette moustache heureuse. Il saisit le produit le moins cher du magasin, un porte-clés, s'invente un fils et me tend un billet de 100 euros. D'un petit bond de nain dégueulasse qu'il est, sa calvitie se retrouve, pour ainsi dire, assis dans mon tiroir-caisse à enchaîner les phrases puantes et surtout à modifier mille fois sa façon de payer. Je me retrouve chronologiquement avec un billet de 100, de 50 et de 20. Le Che du bâtiment n'arrête pas de parler, fait des échanges de monnaie et surtout troue mon cerveau. Je vois clair dans son jeu au moment où ce nabot me réclame 100 euros parce que selon lui : blablabla ! Avec un peu de politesse, je lui réponds de se mettre un petit doigt dans le cul et d'aller faire un saut à Lisbonne si j'y suis ! Au même instant, un pré pubère attendait avec son duvet et son bouton pour des jeux vidéo puceaux ; un enfant cagoulé était bien trop lourd pour sa frêle mère qui, je pense, ne passera pas l'hiver ; et mon collègue-mon cul devait cueillir des fleurs ou manger des Smarties la tête en bas. Dans tout les cas, j'étais seul, j'ai donc cédé en agressant l'autre poil qui affirmait avoir payé. N'ayant pas envie que cette chose devienne mon nouveau collègue, j'ai déclaré : « On va pas en parler jusqu'à demain, gardez-le et sortez ! ». Je n'aime pas faire des cadeaux au tiers-monde !

23 septembre 2009, plus tard, un Boys Band des Balkans fait son entrée. Numéro 1, tête de fleur me demande pour la 75ème fois de la semaine si nous faisons de l'occasion pendant que numéro 3 cache la vue au caissier grâce à ces mollets-troncs. C'est à ce moment, je suppose, que numéro 2 a dû subtiliser le dernier exemplaire de Need For Speed Shift en le camouflant sous son carré Hermès. En fin de compte, le Ministère A.M.E.R. nous achète P.E.S et ce n'est qu'à leur sortie que nous pouvons donner un sens aux tremblements de la fleur. Après vérifications, me voici partie dans les rues tel un conquérant de la lumière pour faire justice. Évidemment, les puceaux devaient déjà se branler sous un arrêt de bus suisse pour se féliciter de leur coup ! Après un appel à l'assurance qui évidemment n'engage que des pouffiasses frigides qui préfèrent envoyer des relances plutôt que du fric, nous remboursions le jeu de notre poche et déclarions : « Nous, on aime pas le Bangladesh ! »

23 septembre 2009, début de soirée. Après avoir dû passer par la Tchécoslovaquie à cause d'une déviation insupportable, me voici chez moi. Depuis 15 jours, avec l'enfant, nous nous rendons chaque soir dans les champs et la forêt dominant les hauteurs de la « ville ». Ainsi, nous alternons les lâchers de chiens. Lundi : Golden retriever/ Tonneau ; mardi : Berger allemand/pile électrique extasiée ; mercredi : Berger allemand cassé et nous tournons. Hier, donc, après cette journée presque « Mesrinienne », l'expérience prend un nouveau tournant grâce au Luxembourg. Ma mère nous accompagne. Deux caractéristiques de cet être au demeurant parfait : la première : celle-ci dirige, la seconde : celle-ci est émotive. C'est donc tout de go qu'elle révolutionna la technique en proclamant qu'aujourd'hui, les trois mutants seraient de sortie ! En effet, nous sommes trois gens, nous avons trois laisses et abandonner deux des machins dans le jardin serait cruel. Le folklore a donc pu commencer : trois chiens-sauterelles et une mouche sur la banquette arrière et l'arche démarre. A la sortie de la voiture bavante et à l'entrée du chemin qui mène à Ushuaia Nature, les agneaux deviennent lions, surexcités, ils courent partout, les laisses me lacèrent les jambes. Je me retrouve saucissonner pendant que le plus cassé des chiens court sur la route. Un promeneur de chien inutile grand comme un point virgule se dirige au même endroit que nous, êtres canins et humains aboient : crise de nerf, crise de nerf, crise de nerf ! Et là, le voilà, le pompon ! A ce moment précis, un centenaire (et plus), au moins allemand, discute avec une voisine vachette et nous lance, alors que nous sommes toujours en plein domptage sur un fil : « La prochaine fois, je sors la machine » ! Quoi machine ? Qu'est-ce que tu me veux ? Va faire une attaque dans ta douche et fous-moi la paix, vieillesse ! Cette pensée hurlante dans mon cerveau de 23 septembre, des flammes dans les yeux, le bras tendu par des chiens tireurs, nous lui demandons de quelle machine il nous parle. Un déambulateur électrique peut-être. « La machine pour ramasser les merdes de vos chiens » ! Ouuuuuuuuuuuh fuuuuuuuusiooooooooooon ! Ma hyène tirant trop sur mon bras musclé, je n'ai pas eu le temps de lui dire d'être Papy René sans tarder, mais l'intention y était. Promené par cette laisse de Satan, j'ai juste eu le temps de dire que jamais mes chiens n'avaient encore chié dans ce chemin, ils préfèrent notre terrasse ! Je prévois donc d'aller personnellement me lâcher sur le canapé neurasthénique de cet individu trop vermeil parce que moi, j'aime pas la vieillesse !

Fucking 23 septembre 2009, 3 heures du matin. Profondément endormi, en tant qu'être humain lambda, la moitié de la Pologne s'est réunie devant ma fenêtre pour conclure cette journée internationale de la merde ! Des cris et des chants à n'en plus finir ! Des beuglements qui m'ont donné envie de leur envoyer un porte-clés Naruto, un jeu vidéo insultant, des chiens arracheurs de muscles et le Führer du champ en pleine gueule, parce que, qu'on se le dise : Moi, j'aime pas la Pologne !!!!

mercredi 8 juillet 2009

M.J : Last T.V

Hier soir, j’étais Nathaniel Fisher, le prénom inexistant en moins ! La mort était dans ma cuisine ! Si je n’avais pas un père fantôme, écrasé par un bus, une sœur voleuse de pied ou un frère pas encore tueur mais déjà homosexuel, un cercueil doré et fleuri se trouvait bel et bien face à moi !
Ayant Facebook pour pleurer le King, Big Bang Moi reste l’endroit de mes questions. En effet, face à ce sursaut planétaire, quelle chaîne de télévision choisir pour voir ? Telle était ma question.
Ma pizza livrée, il fallait choisir à quelle cérémonie assister. Mâcher ses champignons mal cuits sur TF1, France 2, M6, le câble ? Enfant lucarnien, opter pour le zapping semblait la meilleure solution, ou la "moins pire".
Sur TF1, Narcy a reçu de mauvaises indications, il pense assister à une surboum, se plaignant à la moindre occasion du manque de mouvements, trop habitué aux flashs spéciaux de 91, une guerre du Golfe ou un Bérégovoy positif semblait manquer aux images. Vite, au placard des trop gris !
Sur la 2, Sexy Lucet avait engagé une équipe formidable, des invités qui ont croisé Bambi au moins deux fois dans un couloir Disney et qui semblaient détenir le savoir absolu de Star Club et Paris Match. Un savoir dont semblait manquer cruellement la traductrice, plus proche du Xanax 2000 que de la Pop music.
On monte d’un cran en passant sur France 4 avec un pasteur des plus crédibles : Cyril HanounaNA. L’aisance, la diction et le parcours des plus grands ! Son dernier passage télé marquant, pour mémoire, devait être sa course poursuite, à poils trop épais, sur la chaîne Comédie. Vivement la mort de Madonna, que Félicien Cum Cum lui rende un hommage à la fois digne et festif !
Sur M6, nous avions la nouvelle Star, Philippe Manœuvre, mais malheureusement interviewé par du papier chiottes, Laurent Boyer. Quand les gens chantent, montrent leurs seins en deuil ou pleurent, le viril nous répète que nous sommes bien en direct sur M6, les 68 logos sur le cercueil ne suffisant pas à nous renseigner sur la petite chaîne qui fait chier.
Pour conclure la soirée d’Usher (mon cul, « digne successeur ! »), il fallait la plus grande des plus grandes : Laurence Laquée Ferrari qui a mis 28 minutes à ne plus appeler l’idole : Michel ! Ouste, à la météo de Direct 8, vite fait, bien fait !
En résumé, écoutons Thriller encore et encore et éteignons cette télévision pédophile et « chirurgiquée » !

jeudi 25 juin 2009


samedi 25 avril 2009

Derniers événements !

Trop occupé à ne pas réceptionner les nouveautés DVD devant arrivées à la boutique ce matin, je prends le clavier pour vous donner les nouvelles, ô combien palpitantes de ma vie.
Laissons de côté mes gains de jetons en plastique remportés récemment dans les machines à pseudo boyards de la fête foraine alcoolique du coin car en dépensant 6 milliards de dollars, on repart forcément, au mieux, avec une capote 92 enfermée dans un cœur en plastique puant, au pire avec une figurine-porte-clés-tire bouchon, à l'effigie d'un Bob Marley bien trop hilare pour être honnête !
Passons outre, également ce voisin jardinier qui en plus de garer sa camionnette faune et flore sur mon paillasson, semble confondre mon trottoir avec un cendrier géant, à moins que son envie soit ailleurs, ses mégots sont peut-être dispersées si abondamment avec l'idée secrète et fantasmée d'un botaniste cancéreux qu'il est ou sera, que cette dispersion fasse pousser de la gitane sans filtres sous ma cuisine ! Meurs pétunias ! L'unique point positif qui réside dans cette tulipe à la nicotine est mon loisir à imaginer contacter le front en fusion embauché par feu Julien Courbet pour régler en noir et blanc ce conflit de voisins campagnards !

Les événements plus marquants concernent des naissances !

La première, et non des moindres s'est située en moi. Il y a une dizaine de jours, me masturbant avec joie, tantôt devant les cheveux parfaits de Bree Van der Kamp, tantôt en observant le rectus si orgasmiquement coincée de Sheldon Cooper, mes nouveaux cheveux et moi-même, alors que nous nous dirigions vers la salle de bains, eurent une vision originale dans le miroir du couloir. En effet, la personne vivant dans le front de maître Vergès avait déménagée dans ma joue ! Installée, passe encore, mais la pute s'y sentant à l'aise, telle une chienne golden retriver de mon entourage et grossissant à vue d'oeil, mais dont nous tairons le nom, afin de ne pas froisser sa sensibilité déjà fragile. J'avais une chique, une chique de la mort ! Si je suis honnête, les cratères qui me servent de dents du fond, auraient dû me mettre la puce à l'oreille et le cul chez le dentiste, mais j'esperais un miracle du même ordre que la transformation de Miss Bouh-Dominique ! Sans efforts, je voulais vivre ma vie avec cette bouche/boîte de conserve. Elle deviendrait même un peu mystique. De temps à autre, un petit pois 2005 referait surface et fairait plaisir à tout le monde ! Mais non, il fallait une infection, un médecin, l'équivalent de plusieurs joues et des antibiotiques entrainant des problèmes supplémentaires situés plus au sud. Chique est partie mais l'épée de l'autre bâtard est toujours au dessus de ma tête, il va falloir y aller si je ne veux pas que sa naissance entraîne une suite encore plus mauvaise que Speed 2 ! Une chique et Sandra Bullock, là, ce ne serait vraiment pas possible !

La seconde naissance est bien plus joyeuse, du moins, de mon point de vue ! En effet, mes copains, Tam et Bibi sont devenus parents ! J'ai rencontré Bibi à l'entrée au collège, il avait une houppette, quelques dents et semblait être un enfant du diable qui crachait par terre ! En 5ème, alors que le Club Do aurait pu nous réunir, c'est Ophélie Winter qui nous a nourris de quelques discussions dans les vestiaires du cours de sport (cours de sport qui consistait surtout pour le prof à tripoter les nouveaux tétons de nos camarades féminines). C'est aussi lors de cette saison que nous avons échangé des fiches Star Club des nichons chanteurs. Il faudra attendre 3 ans de plus, une décoloration pour l'un, des cheveux gras pour l'autre, afin d'aller plus loin que « Shame on you ».
Juin 2000, Bibi devient un frère, mon frigo, son lit et caramail, nos nuits ! On alterne « ASV stp ? » et « Miss Tricky », il passe son permis, moi en première, tout ça coule parfaitement jusqu'en 2002 ! Il trouve sa moitié et moi, une nouvelle copine, elle m'offre vite du Dorothée, on vit dans « Scream » et ses cheveux Buffy/saison 2 font qu'elle a le droit de coucher avec Bibi, on a un nouveau pote, un pote bien bon ! Après, joies, peines, Olive, chat, vacances et un mariage, ils l'ont fait ! Un enfant ! Elle s'appelle Tara, elle fait déjà caca dans ma réserve, Bibi et Tam sont trois, le résultat est petit et mignon. Ça ne me parle pas encore, mais le nez m'est familier. Famille Bibi, on est plus voisin, on grandit un peu et vous, vous repeuplez le monde !!!
Je n'ai pas encore de photo ou je discute avec l'élue, alors, pour l'heure, je fais comme Joey et j'illustre avec « ce bébé qu'on ne connait même pas » :



Tam, tu as dû être enceinte 13 mois et accoucher pendant 29 heures, mais ça valait le coup, le jour ou vous avez fait un bébé réussi, moi j'ai acheté un t-shirt inutile que j'ai déjà tâché !

samedi 4 avril 2009

Faux poisson 99 !



Premier avril 1999. Il y'a 10 ans, on ne me réveillait pas pour aller au collège, on pleurait ! 10 ans ! 10 ans putain, même !


samedi 14 mars 2009

Backstreet's back, alright !


Plus important que la crise économique, mes cheveux ne tiennent plus "en bordel", je me retrouve donc avec la coupe de Nick Carter (voir Aaron). En 96, summum de la classe. Dans mon collège il fallait être le mélange d'un MN8, de Kurt Cobain, Coolio et de Nick Carter. Aujourd'hui, ces look font moins fureur et pourtant une partie d'entre eux existe sur ma blanche tête ! Je developperais volontier davantage mais un Oompa lumpa est présent à ma caisse pour acheter une taille et accesoirement "La panthère rose" ! Je file au Dance machine 12 et vous embrasse !


dimanche 8 mars 2009

Les baltringues servent leur soupe !

Vendredi soir était diffusé sur la une, « Les enfoirés font leur cinéma ». 20 ans après les salopettes alcooliques de Coluche, effectivement, leur intitulé est devenu un euphémisme.

Je n’ai vu qu’une partie, je ne peux donc vomir qu’une partie de mon estomac, mais tout de même, avec entrain. Cette année, comme à l’accoutumée, l’émission donne l’occasion de revoir des individus qui ne vendent plus de disques depuis 19 ans et demi, comme Lââm, Liane Foly, MC Solaar, Julie Zenatti, Patrick Fiori, Nolwenn Leroy et autre Maurane. Mélangé à ce retour gagnant collectif, il fallait subir Christophe Maé et l’animalerie hurlante de sa voix insupportable. On nous a bien sûr servi l’humour "pseudo simplet" de Jean-Jacques Goldman à toutes les sauces, sans oublier le punch de Renan Luce et la colonne vertébrale de Christophe Willem. La frange d’Alizée a eu le droit de chanter en live avec sa copine Lorie. Leurs grands-mères respectives avaient, pour le coup, sorti le caméscope pour capter cette première mondiale ! Le reste du public avait les oreilles en sang !

Cette année, il est bon à savoir que les pauvres qui ne mangent pas, mangeront encore un peu moins, étant donné que le budget costumes a coûté un million de dollars, sans parler des décors et des accessoires. Heureusement, Zazie, 58 ans court toujours pieds nus dans Bercy pour montrer son côté bohème. Quelques euros de gagnés. Ah non, il fallait habiller Hélène Ségara ! Une chance, Chimène Badi n’était pas de la fête cette année, elle cherche une peau !

Ce qui est drôle avec cette secte, c’est que les artistes deviennent généreux avec le succès. Cette année, les Chtis, Ribéri et les animaux de Maé s’occupent de la misère. Ophélie Winter ou Patrick Sébastien , par contre, ne peuvent plus distribuer de soupe musicale depuis que leur image est devenue une bouche surdimensionnée ou un homme en mousse ! Heureusement, Catherine Lara qui lèche les couilles de Goldmann et les tétons de Line Renaud restera toujours avec un pied lesbien dans le Show biz de TF1 !

Les gens qui écoutent les beuglements détestables de Garou à longueur de journée entre deux émissions intellectuelles de Daniela Lumbroso doivent me trouver un peu dur avec ce gratin indigeste, alors, je l’avoue, j’ai un peu aimé une chanson. Si ! Elle réunissait 4 personnes que j’apprécie : Bénabar, Raphaël (venu avec des yeux qui sentaient tout de même la bonne douzaine de pintes), Claire Keim (qui est toujours dans mon cœur depuis qu’elle fut l’adolescente capricieuse Cordélia Volvani dans « Les yeux (aveugles) d’Hélène » en 95) et Jenifer parce qu’elle est belle et fait oublier cette trop petite Joséphine mon cul ! Tous les quatre ont interprété une chanson inconnue dans des costumes qui priveront les enfants d’une bonne souplette l’hiver prochain, mais ça évitait à Nolwenn et sa bosse de parader, godemichet au cul. Ca évitait à Zenatti d’exister, à Fiori d’avoir un piercing et à Palmade de croire qu’il avait une voix !

Même Michelle Laroque, pourtant parfaite, n’était pas drôle. Niveau drôlerie, ce qui l’était pas mal, c’est l’apparition de Laurence Ferrari et de son nouveau cou dans l’émission reportage qui suivait la spéciale Maé 20h50. La trop blonde m’a, en effet, amusé, elle portait un collier à raz du cou, mais ce cou est nouveau, on dirait celui de Gaston dans « La belle et la bête ». J’ai vraiment eu une angoisse qu’il n’explose dans les seins de Claire Chazal présente à ses côtés et ruinant ainsi le contrat de cette dernière avec Voici.

Pour conclure, je dirais qu’on en viendrait presque à regretter les débuts des Enfoirés, ils étaient deux et demi, ils étaient heureux. D’accord, il y avait les pantalons suants de cuir de Johnny et les tics de Véronique Sanson, mais, tout de même, ils étaient positifs, se droguaient ensemble, c’était un peu bien !
Nous sommes bien loin de Vanessa Paradis offrant un sublime « Mistral gagnant » au public et j’affirme haut et fort que Dorothée et Bernard Minet interprétant « Il faut chanter » au Club Dorothée, étaient bien moins pompeux, dégoulinant d’hypocrisie et d’artifices !
Découpons Christophe Maé et donnons-le à bouffer aux Musclés !

mercredi 25 février 2009

Ma recette bonne de l'univers !

Au risque de perdre une partie de mes lecteurs, je prends le risque de me transformer en blog de cuisine. Cette recette inventée me plait à un tel point que j'en rêve la nuit. Ecrasé par un bus prochainement, mon âme irait au paradis si l'un d'entre vous venait à recopier ces ingrendients pour préparer ce plat au goût de bonheur.

Pour ce faire, il vous faut :

- 700 gr de filet de boeuf
- beurre
- huile
- 1 roquette
- des tomates cerises
- des grains de sésame
- des grains de courge
- 8 pains pitas
- 1 paquet de fromage à hamburger
- 2 oignons rouges
- vinaigre balsamique

Préparation ultra simple pour un resultat à faire péter les caleçons de n'importe quel fin gourmet, suivez le guide :


1) Faire cuire les graines de sésame et de courges pendant 2 minutes sans matière grasse.

Les sortir du feu, elles sont prêtes !^^


2) Couper les deux oignons rouges et faites cuire avec l'huile :



3) Couper votre viande en lamelles :


4) Couper vos pains pitas en 2, placez-les sur la plaque de votre four, placez dans un bol toutes les tranches de fromage et balancez le tout sous 180° :


5) Faites revenir la viande avec du beurre à feu vif , salez, poivrez puis déglacez avec le fameux vinaigre balsamique:
6) Préparer votre salade avec les tomates :

7) Sortez les pains et le fromage du four, dressez la table :


8) Il est temps, chacun ouvre son pain, étale un fond de mayo, les oignons sucrés, deux bouts de viande, préalablement trempés dans le jus, quelques feuilles de salade, le fromage fondu, soupoudrez avec les graines, refermez et dégustez !


Ces mélanges de gouts dans ces grands sourires feront taper du pied tous les Panpan qui traînent ! ^^

lundi 23 février 2009

Paye ton addiction !

Attention, spoiler Dexter saison 2


Ma jouissance du dimanche :

...de courte durée, puisque :

Mon coup de stress du dimanche :


Vivement les visionnages de ce soir parce que, putain, putain, putain !

mardi 10 février 2009

Le genou spoiler !

Explication de titre :

1) « Genou » symbolise une jeune femme aux meurs bien légères qui faisait partie jusqu’ici de mes amies. Avec notre petit groupe de virils, nous la surnommons « Genou » à l’occasion, depuis que ce dernier a décidé de se faire la malle alors que « Ligament » participait à une compétition de ju-jitsu ou je ne sais guère.

2) Spoiler : Selon Wikipédia : Il est en particulier employé pour désigner un document ou un texte qui dévoile tout ou partie de l'intrigue d'une œuvre (livre, film, jeu vidéo) et donc gâche le plaisir et la surprise de la personne de découvrir l'œuvre par elle-même (par exemple, un résumé qui raconte la mort d'un personnage principal d'un film). L’encyclopédie a bien trouvé ses mots étant donné que c’est ce que Béquille a fait, elle me gâche !

Hier soir, la fête bat son plein, nous discutons, insultons les inutiles quand la winneuse descendant de son arbre, le kimono lyonnais triomphant se met à balancer. Attention, à ceux qui suivent la saison 5 de "Lost" et qui n'ont pas encore vu l'épisode 4, ne lisez pas ce qui suit, sous peine de devenir genouophobe pour le restant de votre vie. Sans détours, ni une, ni deux, de bout en train, Cuisse légère révèle d’un phrasé simpliste mais assassin : « Oh je suis heureuse et positive d’apprendre que Jin n’est pas mort et qu’il a sauté du bateau, je peux à nouveau écouter les « New Kids on the Block» paisiblement ! »Je paraphrase à peine. Vous vous souvenez très certainement des oiseaux qui passaient devant la tête de Ray dans « le collège fou fou fou » ou devant Laura dans « Nicky Larson » lorsqu’ils étaient décontenancés, et bien, je peux vous dire que toute une colonie en pleine migration est passée devant ma gueule.
Après cris, pleurs et menaces, j’explique à la dinde que je suis trop accro à Lost pour me contenter d’un épisode par semaine et que je prends mon mal en patience pour profiter d’une heure trente du cerveau de J.J ! Ce à quoi, Articulation a dû me susurrer les paroles d’une chanson de Jason homo Mraz. Peu importe...
Ce qui est horrible, c'est que, de mon côté, je ne peux rien lui gâcher, elle sait déjà que son frère n'existe pas et niveau série, elle n'accorde aucune importance au suspense d'un scénario. La seule option qui s'offre à moi est de visionner l'intégrale de son show préféré,"Arabesque" et après 1504 épisodes, je la détruirai en lui annonçant que Jessica est en réalité morte depuis des années.

Il y’a quelques jours, mon pote David m’a fait comprendre que mon évocation du dernier épisode de Desperate Housewives sur Big Bang, était un spoiler. Effectivement si l'on considère que Susan s'arrachant un cil en est un !
Voyons, Boulangerie, je ne fais pas partie d’un genou moi, je ne ferai jamais ça, il ne me reste qu’à découvrir ce qui ne se passera PAS dans Lost, dire à Lesion que je suis sur le point de finir « Damages » alors si par hasard, elle est un peu en froid avec son atèle et qu’elle souhaite gâcher une autre de mes soirées, je suis son homme !

Cécile Kung-fu, je te pardonne parce que tu te fais des tresses à l'occasion, mais secrètement, j’avoue que je te souhaite une fin à la Artax, le cheval d'Atréju !

jeudi 5 février 2009

Revival du sous-pull !


Un énorme bon point pour ma tante France, qui m'a apporté au déjeuner quotidien, une chose que j'adore : un aller simple au pays fantastique du passé enfantin. J'ai découvert deux photos de ce temps où je pensais que les étiquettes accrochées dans les oreilles des vaches étaient leurs prix, celui où je ne vivais qu'au rythme du "Docteur" de Dorothée et où le look était vraisemblablement plus que secondaire.

Je partage donc avec vous ces deux clichés représentant mon cousin Manuel, dit "Lala", avec qui j'ai fait les 400 coups des années durant, ma fantastique grand-mère maternelle, dite la "Baume", le décor 80's du sapin et, comment ne pas l'évoquer, les collants inamovibles en laine. Tenue schtroumpf pour l'un et ensemble plus uni pour moi-même. Soirée complètement inexistante dans mes souvenirs donc réel plaisir à découvrir ces têtes de malins à première vue, 87.


mercredi 28 janvier 2009

Le grand n'importe quoi !

Mon premier grand n'importe quoi du moment concerne ce blog mal rythmé de billets bien sûr mais pas seulement...

1) Comme me l'ont appris mes profs au collège, détaillons nos trois arguments, en laissant monter la sauce crescendo. Je me force, de ce fait, à mettre en bas de cette échelle, ma vie télévisée, alors que tout le monde sait que j'apprécie bien plus la compagnie de Martha Huber que celle de bon nombre d'individus du quotidien, je me force à rester au moins avec l'un de mes longs pieds ancré dans la réalité. Le second panard lorrain lui, fredonne déjà bien assez « Bonheur City » en refixant le flot ménager de la bonne à tout faire playmobil belle époque. Mes séries se trouvent à cette place malheureuse mais ce n'est que passager, je le sais. Cette troisième marche attribuée découle du visionnage des derniers épisodes de Desperate Housewives, saison 5. Après une pause insupportable de ma connexion internet, 3 épisodes m'attendaient bien au chaud. Après visionnage, devoir dédier à mes 5 femmes ce petit mais malgré tout « grand n'importe quoi » déstabilise. A la différence de bien des publics qui considèrent qu'au bout de 3 minutes les soufflets de Michael Scofield retombent plus vite que des Tancredi, je reste, de mon côté, en général, pantois d'admiration. Rendez-vous compte que les spécialistes américains avaient décrit dans la presse un essoufflement de Friends lors de la saison 2. Je suppose que ces journalistes et le public qui suit le mouvement aimerait qu'on déplace des îles à tour de bras. Rachel Green était pourtant, au moment de ces critiques en pleine confession de chat et Phoebe n'avait même pas encore eu l'idée de sa maison de poupées aux escaliers réglisses. Preuves indiscutables d'une mode discriminatoire totalement injustifiée ! Et pourtant, aujourd'hui, pour ces derniers épisodes en direct de Wisteria Lane, je me dois de rejoindre les déçus. En effet, pour ce numéro 13, Eli Scruggs disparaît. Il meurt sur le toit de Susan. Un choc pour tout le monde, à l'exception des téléspectateurs puisque nous venions à peine de faire connaissance avec l'ouvrier. A coups de flashback, nous découvrons que ce Eli était, en fait, une sorte de père Noël, qui, un jour ou l'autre, au détours d'un évier bouché a fait basculé la vie de toutes les héroïnes. Nous supposons donc, que depuis 5 longues années, Eli était toujours hors champ avec son air ! Jusqu'ici, j'ai toujours aimé ces retours en arrière, ils donnent l'occasion de revoir des Rex, mais, après 5 années, Bree version jeune ressemble aux personnages de Mars Attack et Susan, dont les liftings à outrance ne sauvent absolument pas la mise n'ont pas aidé ni à l'intérêt ni à la crédibilité de l'histoire. La bataille des pouvoirs entre Bree et la nouvelle belle-mère d'Andrew sentait déjà le vu et revu. Pendant ce temps, notre Dave aux joues roses ne se des-intrigue pas le moins du monde. Même semaine, même combat pour How I met your mother qui peine à se renouveler. N'a pas 10 saisons passionnantes dans les poches qui veut ! J'ai foi en Barney et Lynette, mais heureusement que la saison 5 de Lost et Dexter n'étaient pas loin, pour relever le niveau de ma semaine télé, car pour ces deux là, on était dans un petit bon n'importe quoi.

2) Grimpons d'un cran dans les manifestations grotesques du n'importe quoi. Le gros oeuvre de la maison terminé, les festivités du détail peuvent prendre le relai. Muriel Robin a tout expliqué sur les joies du chantier, elle a juste omis les cerises qui concernent les finitions. Entre toutes les petites boutades décoratives et/ou pratiques qu'on nous offre du côté du Portugal, je ne sais que choisir. Par principe, j'élimine directement tout ce qui est plaintes posées sur le sol et qu'on préfère ne pas fixer ou autre porte sans cadre, qui donnerait une dimension trop excessive à mon billet post Damidot. Parlons plutôt des décors plus insolites. Les électriciens, très en forme du certificat d'étude, ont décidé d'éclairer ma mezzanine de 1500m² à l'aide d'une luciole dirons nous. La pièce de ma vie se trouvant juste à côté et devant mettre en valeur mes pin's Nicky Larson ressemble à un pont noir rédangeois dont on devine bien au loin, un rayon de lumière. Une lumière si vive qu'on risque à coup sûr de se perdre entre deux disques de Corbier tout en se demandant si le chantier de cette du coup pseudo pièce vient d'être mise en travaux. Je pense sérieusement mettre mon bleu (enfin celui de mon copain Bibi, moi je n'ai que des bretelles !) et décrocher ce néon pour l'installer moi même à l'intérieur d'une boite à bijou insupportable. Pour ce qui est de la palme, elle revient à l'intellectuel peintre de service qui s'occupe du garage. Le gentil nous a réservé un accueil haut en couleur, il y'a quelques jours. La gitane sans filtres au bec, l'artiste nous a offert un chewing-gum géant en guise de range voiture. Ayant l'âme à peu près aussi bricoleur que mon père, je concède à la terre entière que je ne compte pas traîner d'heures libres en jours fériés à poncer une alarme de tiroir dominicale dans la pièce buveuse de bière de la maison, mais tout de même, échanger mon blanc passe partout en bleu vif, faut oser. A brûle pourpoint, le dandy n'a pas hésité à nous exprimer son cas de pinceau, à savoir qu'il n'avait plus de blanc. Je pense qu'avec une telle réponse, on peut mourir tranquille. Sous peine de lui confisquer son jean taille raie préféré, l'ami repeint mais la seconde place du grand n'importe quoi, lui va comme un gant angora !

3) En première position, nous retrouvons mon rythme de vie ces derniers temps. Bien entrainé depuis quelques semaines à finir la vie de Justin et Brian, le rythme de croisière augmente, en particulier quand l'ancien présentateur du tic tac boum jeunesse on the top me tient sur MSN jusqu'à 3 heures du matin. Dormir 4 heures avant d'affronter les demandes récemment pornographiques des clients, c'est chaud.
L'enchainement de ces nuits trop courtes n'a pas encore eu sa conclusion, puisqu'hier, après une soirée Koh Lanta entre copains, ma nouvelle acquisition nous a maintenue chantant jusqu'à 3 heures du matin, une fois de plus, puisqu'il s'agit du nouveau Sing Star sur PS3. L'option numéro une est qu'on y trouve « l'ordinateur » de Dorothée, un régal. On aurait préféré « Bats toi » mais c'est un bon début. Comme si cette galette en elle-même ne suffisait pas, désormais, nous pouvons acheter des titres supplémentaires en ligne. 600 chansons ! Un vrai marché. Comment peut-on dormir alors qu'un micro et 2 Unlimited nous attendent dans le salon ? Évidement, après avoir enflammé le tapis et fait chauffé les cheveux de Jean-Pierre François, le réveil a été sympathique. Sorti du lit 10 minutes avant le départ, j'ai reporté ma douche à midi et j'ai eu l'impression toute la matinée de me pavaner avec des dents jaunes fluo et la marque de toute ma chambre en relief sur ma joue si blanche. Avant de vêtir mes habits de lumières à 13 heures, je ne ressemblais donc à rien pour cette vieille qui me disait qu'elle ne pouvait pas offrir « Rox et Rouky" à sa petite fille, le spectacle étant trop violent. Elle ferait mieux de mourir un coup et moi de dormir, parce que ça, c'est vraiment n'importe quoi !

mercredi 14 janvier 2009

Koh Lanta : le retour des blaireaux !

En 2001, écoutant "No use for a name" toute la journée avec mon pote Rémi encore « Révolté », parallèlement, je découvrais avec ma copine Cindy les soirées disco de Loft Story. Carrément accro au commerce d'M6, toutes les discussions au lycée tournaient autour d'Aziz et Kenza, laissant mon alors tout nouveau copain Max soit disant décontenancé face au spectacle. Peu importe, les jeudis prime time devinrent de grandes messes de suspense ou mon copain Bibi et moi votions pour les seins de Laure plus très De Lattre.
A la fin de l'été, n'ayant pas été convié, bizarrement, à Saint-tropez avec Loana, il fallait un nouveau programme hautement intellectuel à suivre, nous le voulions, TF1 l'a fait, TF1 qui ne voulait pas de cette télé-poubelle a finalement revu sa copie et nous a offert de bien belles dégustations de verres de terre tout en transformant Laurence Boccolini en gros maillon tournant le dimanche après-midi.
Cette première édition a été formidable d'aventures et de syntaxe. Un rat a mangé le front de Françoise, Vieille Michelle raciste mais formidable a failli mourir au conseil de feu Hubert Auriol, Fourbe Patricia mangeait son riz quotidien à la louche, William, le dentiste et Gaelle ont été rejetés, Gil a gagné avec son chapeau de paille et la machine Koh Lanta était lancée. 7 années durant, les aventuriers qui n'aiment pas manger mais qui piquent des briquets aux équipes techniques ont affronté la jungle, la faim et Denis Brogniart (lourde tâche !).
Trop occupé à adopté un rat et à avoir une vraie vie, j'ai moins suivi les éditions suivantes, assez tout de même, pour au moins réussir à me moquer. Avec ma copine Pef qui, entre 2 Windows Colors enregistrait chaque épisode, a suivi avec moi la 6ème édition et j'avoue que ces soirées Koh Lanta/Secret Story donnaient presque envie de changer de sexe façon (feu?) Erwan(a) et/ou se tenir 8 heures sur un poteau avec vagabond Gregoire.
Cet historique établi, sachez qu'hier soir, pour la première fois, d'anciens candidats retentent l'aventure dans « koh lanta all star ». Comme toujours, 2 équipes, les rouges contre les jaunes dans deux camps séparés, vivant dans la boue avec du oncle Benz pour unique repas durant 1000 jours. Les deux équipes s'affrontent pour avoir le droit de se doucher ou pour gagner une cane à pêche. L'unique différence pour cette édition est que les personnages marquants de l'émission sont de retour afin de reconquérir la une de Télé 7 jours.
Je l'avoue, même en ayant loupé les premières minutes, j'accroche. Ce premier épisode a été à la hauteur de mes espérences, puisqu'il s'est passé tout ce que j'aime dans la télé-réalité : 90% d'esprits simples s'engueulent à longueur de temps oubliant au passage toute forme de pudeur et de règles grammaticales. Les « fortes personnalités », comme aime à les nommer Denis-fouille-merde, regorgent en fait de spécimens improbables. Ayant une forte avance sur ses petits copains de fortune, le malheureusement vivant Moundir. Son aspect physique n'a pas beaucoup changé si ce n'est qu'il ne s'est plus lavé les cheveux depuis 2003. Quant à sa personnalité, celle-ci, comme il l'a déclaré au bout de 3 minutes sur l'île mystérieuse, a évolué, pour cause, son père est mort, ça l'a fait évolué et apaisé. Je ne sais pas comment se manifeste l'apaisement chez cette personne, mais son visage pour l'heure nous dit « J'ai pas fait caca depuis 6 ans, je fronce mes sourcils et je pense défriser le Brognard à coups de fer à souder d'ici quelques minutes ». Pour ce qui est du deuil, il confirme qu'il s'agit ici d'un critère de selection pour participer à une télé-réalité. Il faut soit vivre dans la rue, avoir perdu ses parents et son chien ou être une triplée ! Pour en revenir à notre doux ami, après avoir rampé dans le sable, sauter par dessus quelques haies, et remporté la première épreuve, a hurlé des prières, les yeux débordants de larmes en dédicaçant cette victoire de vie à son père, les bras tendus vers le ciel. Ca ne s'invente pas ! Comment peut-on faire une spéciale cacedédi à son feu papa tout en excluant sa dignité à ce point ?! Il est certain que TF1 et sa musique d'ambiance était heureuse. Je pense que le zapping de Canal le sera tout autant ! Une autre ère de la télévision ! Ce n'est pas au Juste prix qu'on aurait vu un gagnant du "tirolien" ou du "coup de poing" hurler sa souffrance. Dechavanne devrait repenser le concept.
En attendant, je vous conseille les épisodes 2 et 3, les gens vont se déchirer, TF1 nous a fait une bande-annonce explicite. Le seul hic, c'est que, du coup, avec la nouvelle pub Sarko de France 2, on loupe le début des découpés de "Faites entrer l'accusé". Une semaine sans la veste en cuir de Christophe Hondelatte, ça fait un peu de peine.
D'ici là, j'espère gagner à Sing Star afin de pouvoir pleurer à chaudes larmes dans le micro en hommage à ma grand-mère qui serait si fière de moi ! Aie aie aie !

mercredi 7 janvier 2009

Erreur de casting !

Depuis tout petit, je m’imagine star mondiale de mon propre show télé, à mes dépends façon Truman ? Parfois ! En comédien d’une vie scénarisée mais admirée ? Aussi !
Bref, au théâtre permanant de mes aventures, régulièrement des erreurs de casting échappent à ma production. Je ne fais pas référence ici aux idiots que l’on peut croiser un peu partout, en particulier à la poste antipathique ou dans les services après-vente incompétents, mais des retours de personnages qui, ayant connu leur heure de gloire à mes côtés décidèrent un jour de créer leur propre canal avec leur diffusion de vie. Ayant survécu au départ de Brenda Walch, Cricri d’amour et Cordelia Chase de leurs séries respectives, on survit aux départs. Ce qui me déstabilise davantage et que j’appelle « erreur de casting » est le changement de statut des rôles principaux m’ayant accompagné un certain temps. C’est ce qu’il s’est passé il y’a quelques jours. J’avais comme vous tous j’imagine, déjà fait l’amer mais brève expérience de la rencontre fortuite avec une personne ayant fait partie de vous, de votre cercle, de votre école ou tout simplement ayant visité votre gland il fût un temps et dont le regard se détourne de vous aujourd’hui au hasard d’une rue. Les premières manifestations de ce genre de situation ont eu lieu pour moi à l’arrivée en seconde, au lycée, à l’intérieur du bus plus précisément. Il semblait qu’en arrivant un an après ceux qui avaient obtenu leur brevet l’année précédente, aux yeux de certaines coupes de cheveux tendances et drogués, le simple «bonjour» d’usage n’était plus de circonstance. Les rebelles avaient visité les trois rues de Thionville avant nous, on ne faisait donc plus partie du Fight Club. Leur maturité avait eu raison de nous. Mettons ces politesses sur le dos de la voix qui n’avait pas encore muée définitivement, des boutons jaunes exhibés sur nos cartes de cantine et sur les « troiz » qu’on obtenait des cigarettes de nos copains à scooter.
Mais comment l’explique t-on à l’âge adulte ?
La personne que j’ai croisé il y’a quelques jours et que nous intitulerons Traitre, était, pour vous situer, encore en vacances avec moi, il y’a deux ans, un vrai copain à qui j’ai dû tirer les joues pour la dernière fois il y’a un an. Lors de notre rencontre de rue, et ce, sans que j’eusse brûlé les lobes de sa mère durant l’année écoulée, Traitre, à ma vue, s’est mis à courir tel un Faudel devant rattraper son bus musical. Il est important de savoir que l’individu en question ayant disparu de la circulation depuis belle lurette se consacre aujourd’hui à la religion et semble ne plus être intéressé par sa vie passée de débauche remplie de vices que j’imposais à mon casting tels que le Brainstorm et le rami. Ayant été informé de ces changements, mon étonnement n’a pas été énorme, mais tout de même, partager son moindre slip avec ses amis pour finalement croiser un jumper pratiquant, ça incite à la réflexion. Je n’imagine pas Chandler Bing croiser Joey dans sa seconde série, venir sur le lieu de tournage, passer au maquillage pour, en fin de compte, uniquement être Marie-José Perec le temps d’une seconde à l’image. Cette situation n’existe tellement pas qu’elle rappelle, ô combien je ne suis pas toujours ce héros mondial. Le mal vaincra !